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Au Gol et à Bois-Rouge
7 septembre 2004
Plus les jours passent, et plus l’atmosphère s’alourdit dans les centrales thermiques du Gol et de Bois Rouge.
Cela fait maintenant une semaine que les discussions entre la direction des centrales thermiques et la CGTR ont été rompues et qu’aucune rencontre n’est programmée à ce jour. Et rien, en l’état actuel de la situation ne laisse présager de nouvelles négociations.
À la fin de la semaine dernière, la direction avait publié un communiqué dans lequel elle accusait la CGTR de “surenchère”. Hier, la direction a franchi un pas de plus, en portant de graves accusations, toujours par voie de communiqué de presse. Dans ce communiqué, la direction de la centrale de Bois-Rouge écrit : "Nous avons appris de source sûre que des employés de la centrale de Bois-Rouge, appartenant au service électrique, ont planifié un sabotage afin d’arrêter brutalement l’installation. L’exercice du droit de grève interdit l’usage d’une telle méthode qui constitue un délit sanctionné pénalement. Nous avons informé la gendarmerie de Saint-André du projet de ces employés". Et de conclure son communiqué en ces termes : "Nous exprimons notre indignation devant l’irresponsabilité et la lâcheté d’un tel comportement".
Après avoir évoqué la semaine dernière la “surenchère” de la CGTR, la direction parle cette fois, mais sans viser nommément la CGTR, de “sabotage”, de “lâcheté” et “d’irresponsabilité”. Des mots lourds de sens qui ne vont certainement pas apaiser un climat déjà tendu...
De son côté, Patrick Hoarau, secrétaire de la CGTR-EDF, s’interroge sur le jeu auquel semble jouer la direction. Pourquoi toutes ces attaques et toutes ces accusations qui ne peuvent que jeter de l’huile sur le feu, sachant qu’un préavis de grève court toujours jusqu’au 24 septembre ? "C’est un peu gros comme argument", commente Patrick Hoarau qui rappelle qu’à trois reprises déjà, des grèves ont été déclenchées dans les deux centrales de Bois-Rouge et du Gol, avec des coupures d’électricité mais sans que jamais il n’y ait eu à déplorer un quelconque acte de malveillance. Alors pourquoi parler d’un “sabotage planifié” et porter de telles accusations ? "Nous avons nos informateurs" aurait répondu un membre de la direction hier après-midi à des employés qui demandaient des précisions sur ces accusations. “Informateurs” : un terme qui sonne mal au sein d’une entreprise où le dialogue semble décidément difficile.
Cette escalade par voie de communiqués fait dire à certains observateurs que "la direction voudrait provoquer une grève qu’elle ne s’y prendrait as autrement". Normalement, dans la logique de ce que l’on appelle le “dialogue social”, une entreprise qui est sous le coup d’un préavis de grève devrait tenter de renouer le dialogue et éviter ce qui apparaît comme une grossière provocation. Un peu comme si l’on voulait préparer l’opinion publique à un délestage qui serait forcément impopulaire...
En effet, certains éléments semblent indiquer qu’une éventuelle grève - déclenchée par les salariés poussés à bout - constituerait une opportunité, un "cas de force majeure" qui, dans le cadre du contrat liant les centrales à EDF, permettrait à la direction de ces centrales de remédier à un “certain problème” sans bourse délier vis à vis d’EDF. Avec comme cerise sur le gâteau, toute la responsabilité qui serait attribuée aux employés et à leur syndicat...
Évoquant les trois derniers conflits qui ont touché les centrales de Bois-Rouge et du Gol, Patrick Hoarau fait remarquer que "nous avons toujours eu une attitude professionnelle et technique", histoire de montrer sans doute que malgré l’absence de dialogue, le personnel n’a jamais cherché à porter atteinte à son outil de travail. Autrement dit, cherchez à qui profiterait le “crime”...
S. D.
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