
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Emploi
18 janvier 2006
Le Premier ministre Dominique de Villepin a décidé d’étendre le “Contrat nouvelle embauche” (CNE) au-delà des petites entreprises. Le “Contrat première embauche” sera ouvert à tous les moins de 26 ans dans les entreprises de plus de 20 salariés. La période d’essai de ce CDI sera de 2 ans maximum, mais les périodes antérieures de stage et les CDD seront pris en compte. Réaction syndicale.
La FSU, réunie hier en Conseil national, a rédigé un communiqué (voir encadré). À La Réunion, le secrétaire départemental Christian Picard dénonce une nouvelle déréglementation du droit du travail : « Le Contrat première embauche remet en cause le Code du travail. À chercher la flexibilité du contrat, le gouvernement fait exactement la politique du MEDEF qui doit être très heureux des nouvelles mesures. Depuis 20 ans, les plus touchés par le chômage sont toujours les jeunes. Voilà de nouveaux diplômés à qui on propose encore un contrat précaire auquel l’employeur peut mettre fin dès qu’il le souhaite. Ça veut dire que l’employé travaille avec cette épée de Damoclès sur la tête. Si depuis septembre 2005, dans les petites entreprises, 280.000 Contrats nouvelle embauche ont été signés, rien n’est dit sur ce qu’ils vont devenir. Qui parmi eux aura un travail stable ? Au lieu de proposer un emploi stable, le gouvernement donne encore dans le précaire. N’a-t-il pas d’autres ambitions pour les jeunes diplômés ? ».
Plus de précarité, moins de droit
Le responsable syndical réagit aussi à une autre mesure, celle concernant le retour à l’activité des retraités : « Voilà qu’on crée un CDD de 18 mois pour les personnes qui sont à la retraite... Tout le monde travaille pour jouir d’une retraite et le gouvernement propose de continuer de travailler après la retraite encore. Cela montre bien que sa politique ne marche pas du tout, que le Premier ministre se débat dans tous les sens et que les propositions qu’il fait sont loin de ce que tout le monde attend ». En résumé, « aucun emploi stable, toujours de l’emploi précaire de plus en plus grandissant, main mise totale du patronat sur les employés, aucune prévision pour la sortie de contrat, c’est de la poudre aux yeux. Nous sommes tenus, avec la nouvelle politique, à avoir moins de droit et à être soumis au bon vouloir du patronat ».
Quel avenir pour les jeunes ?
Commentant le “Contrat première embauche”, Éric Marguerite y lit également « la mise en cause du contrat de travail, la fin du CDI, la remise en cause du Code du travail ». Il poursuit : « Au même titre que le CNE, c’est une mauvaise réponse à un vrai problème, celui de l’emploi. Nous considérons, nous, que pour relancer l’économie, la croissance, il faut augmenter le pouvoir d’achat et pas généraliser la précarisation. Le gouvernement se trompe à nouveau dans l’appréciation de la réalité. Quel avenir pour les jeunes ? Au lieu de ce type de contrat, pourquoi ne pas remettre à plat toute la formation professionnelle ? ». Quelle finalité ? Pour FO, il n’y en a qu’une : « Mettre un terme au Code du travail comme le veut le MEDEF, alors que tous les syndicats considèrent que l’application de ce Code de travail serait créateur d’emplois et permettrait du moins d’en conserver un. Le Code du travail, c’est la seule protection du salarié. Si on y met un terme, l’entreprise devient une zone de non droit, c’est ce qu’on appelle la flexibilité : embaucher et débaucher comme on le veut, le plus rapidement possible ». Ce contexte général assure aux organisations syndicales une année sociale 2006 particulièrement ardue.
Eiffel
Sauvegarde de la compétitivité ou licenciement sans raison économique ?
Christian Picard ne manque pas de mettre en lien les facilités de licenciements qu’offrent ces contrats avec la décision de la Cour de cassation qui, dans un arrêt rendu mercredi, reconnaît la possibilité pour les entreprises de procéder à des licenciements économiques au motif de « la sauvegarde de la compétitivité », avant la survenue de difficultés financières éventuelles. (Voir Témoignages 16 janvier, page 5). Peut-on craindre que cette affaire fasse jurisprudence ? En tout cas, Éric Marguerite (FO) crie lui aussi au scandale et n’apporte qu’une réponse : « les salariés devraient accroître la représentativité syndicale ».
Avec le “Contrat première embauche”, le gouvernement généralise la précarité
Voici un communiqué diffusé hier par l’UIR CFDT, concernant le Contrat première embauche :
« À La Réunion, 52% des jeunes de moins de 26 ans sont au chômage donc victimes de la précarité. Le gouvernement reste dans une logique d’affichage et ne règle pas les problèmes du chômage. En effet, ce n’est pas ce type de mesures qui va permettre un développement économique. Le cumul de ces types de contrat n’est pas une solution appropriée à la lutte contre le chômage à La Réunion.
Cette mesure favorise une fois de plus les employeurs au détriment de cette catégorie de salariés. Il s’agit ni plus ni moins “d’un CNE jeune” pour les entreprises de plus de 20 salariés qui instaure une discrimination supplémentaire.
Une fois de plus, le gouvernement agit sans concertation et remet en cause le principe même du dialogue social. »
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