Manifestation du 1er Mai

"Contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale"

2 mai

Les revendications sont claires : pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore "contre la trumpisation du monde". Ce 1er mai, journée internationale des travailleurs, plus de 300 000 personnes ont foulé le paver dans toute la France. La CGT a recensé quelque 260 rassemblements en France.

La CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler "contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale".

L’intersyndicale n’est pas partie unie, bien que le numéro un de FO Frédéric Souillot défilera aux côtés de ses homologues, dont la cheffe de file de la CGT Sophie Binet, dans le cortège parisien.

La numéro un de la CFDT, Marylise Léon, et son homologue de l’Unsa, Laurent Escure, se sont retrouvé dans la matinée dans le centre de Paris pour un rassemblement et une table ronde sur le travail.

D’autres cortèges se sont élancé dès le matin, comme Saint- Denis de La Réunion, Marseille et Lille . Ainsi qu’à Bordeaux, Strasbourg et Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) oint été protesté contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.

100 jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort "contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout", a expliqué à l’Agence France Presse, Thomas Vacheron, cadre de la CGT.

Des syndicats internationaux (américain, belge, argentin, notamment) ont participé au défilé parisien. "Cette démarche unitaire et internationale est un petit pas" pour lutter contre des politiques qui menacent les travailleurs (hausse des droits de douane ou expulsions massives des travailleurs clandestins), selon Murielle Guilbert (Solidaires).

Forte présence policière

L’AFP a indiqué que la présence de militants de l’ultra-gauche a poussé le gouvernement a envoyé des forces policières supplémentaires. Ainsi à Paris, plus de 2.000 membres des forces de l’ordre étaient présents. L la décision du gouvernement de dissoudre le groupe antifasciste "La Jeune garde" et le collectif "Urgence Palestine" tend le climat et fait naître un profond ressentiment vis-à-vis des autorités.

"Il faut relativiser" cette présence de "black blocs" face aux "centaines de milliers de manifestantes et de manifestants" attendues, a nuancé Sophie Binet le 30 avril, dénonçant des "stratégies malheureusement classiques (...) pour décrédibiliser la mobilisation sociale".

Contre un 1er mai travaillé

Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où les syndicats craignent que le gouvernement apporte son soutien à des propositions de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai - seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise "dans le sang et dans les larmes des ouvriers", a rappelé Sophie Binet.

Le syndicat des "Gilets jaunes" a par ailleurs appelé ses sympathisants à mener une opération secrète sur différents points de rassemblement. "On va montrer aux partenaires du pouvoir ce qu’est un VRAI syndicat", ont-ils écrit dans un appel posté sur le réseau social X.


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