
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Appel à la grève le mardi 7 décembre
4 décembre 2004
L’État se désengage de ses administrations et autres services publics. Plusieurs syndicats appellent à manifester devant la Préfecture mardi prochain à 11 heures comme en France. Les salariés veulent s’opposer aux mesures désastreuses prises par le gouvernement à l’encontre des services publics et des personnels comme de l’ensemble du public qu’ils accueillent.
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Le mouvement regroupe les personnels de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et de l’Éducation nationale. Les deux institutions souffrent des attaques du gouvernement, qui semble déterminé à se soulager financièrement.
La Loi Borloo, débattue actuellement à l’Assemblée nationale, menace l’existence du service public et les droits des demandeurs d’emploi. "Il faut dire non à ce plan de démolition de l’ANPE et aux dispositions particulièrement menaçantes pour les usagers". Le projet de loi prévoit une modification radicale du service public de l’emploi, en y intégrant largement des officines de placement privé et entreprises de travail temporaire.
L’ANPE est mise en concurrence sur sa mission de placement. Dans son communiqué, le SNU-ANPE estime que "cette concurrence introduit au cœur de nos activités de conseil à l’emploi des valeurs de compétitivité et de commercialisation tout à fait contraire aux valeurs de service public". On notera aussi que le Plan Borloo prévoit la création des Maisons de l’emploi, structures qui risquent de parasiter les missions fondamentales de l’Agence.
Catherine Vincent, du SNU-ANPE, déplore par ailleurs que ce plan cherche à culpabiliser le demandeur d’emploi, avec l’accroissement des contrôles à son encontre. "Jamais une réforme n’a été aussi loin dans son approche du service public rendu", indique Henri Rivière (FO-ANPE). C’est la notion même du service public qui serait revue. Ce seront les associations ou encore sociétés privées, qui assureront un service auprès de la population. Aux frais de l’usager ? Sûr que l’État devrait faire des économies. Les forces syndicales de l’ANPE se joignent à l’appel des fonctionnaires de l’Éducation nationale, et exhortent les agents à venir manifester leurs préoccupations.
Les agents, techniciens, ouvriers de service (ATOS) s’inquiètent de leur transfert vers les collectivités locales. Annoncé pour le 1er janvier 2005, ils déplorent de n’avoir aucune garantie, ne connaissant toujours pas les modalités de ce transfert.
"J’ajouterai que les personnels du CROUS de La Réunion sont aussi inquiets de leur devenir après la décentralisation", explique Jean-Marc Robert, secrétaire académique de l’Union nationale ATOS. Ils "se demandent si à ce jour ils pourront bénéficier des mêmes conditions que les ATOS de l’Éducation nationale, à savoir leur revalorisation, et ainsi avoir un statut semblable à celui des ATOS de l’Académie de La Réunion", poursuit-il. "Dans 20 ans, nous ne voulons pas fêter la régression de notre académie", lance Éric Soret, secrétaire départemental adjoint du SNUIPP-FSU. S’ajoutent à ce lourd problème du transfert des ATOS plusieurs revendications honorables de la part des enseignants. La FSU dénonce par exemple les projets "de non remplacement des départs à la retraite des fonctionnaires et la baisse drastique des recrutements".
Si 14.000 personnes sont recrutées par an dans l’Éducation nationale, ce ne sont pas moins de 19.500 qui partent en retraite chaque année. Par ailleurs, les syndicats de la FSU manifestent leur désaccord avec les différentes réformes du service public, telles que la loi d’orientation de l’Éducation nationale, des services publics de l’emploi et hospitaliers. Le mardi 7, à 9 heures, une Assemblée générale doit se tenir à la mairie de La Possession.
Plusieurs sujets devraient être abordés lors du débat, notamment la baisse du pouvoir d’achat, le rapport Thélot, les mutations et promotions. À 11 heures, les syndicats appellent à la grève devant la Préfecture de Saint-Denis, et le Sous-Préfecture de Saint-Pierre, contre la destruction du service public. Ils sollicitent le soutien des usagers, demandeurs d’emplois. Parents d’élèves, akoz pa ?
Bbj
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