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Association des professeurs de sciences économiques et sociales
22 septembre 2007, par
L’APSES Réunion réagisse au dénigrement de la filière économique et sociale en lycée par les déclarations du ministre de l’éducation. Elle demande à rencontrer le recteur afin de préparer le rendez-vous avec Xavier Darcos en octobre.
L’APSES Réunion (Association des Professeurs de Sciences Économiques et Sociales) veut réagir. L’enseignement de la filière économique et sociale en lycée général est menacée. Depuis la rentrée, le Ministre de l’enseignement Xavier Darcos multiplie ses interventions pour remettre en question le système éducatif, que ce soit le collège unique, l’université, les bacs généraux. Et la filière économique et sociale n’y échappe pas. Elle est même une cible privilégiée du ministre. C’est du moins comme cela que l’APSES Réunion voit les choses. « Depuis sa rentrée fin août, le ministre de l’éducation mène une campagne de dénigrement de la filière ES par médias interposés », affirme l’APSES Réunion. La filière SES serait une impasse pour beaucoup d’élèves qui choisissent cette orientation. Faux, rétorque l’APSES. « La filière ES constitue un pilier de la démocratisation de l’enseignement dans notre département », affirme Patricia Bardou, co-responsable de l’APSES Réunion et professeur de SES au lycée Pierre Lagourgue du Tampon. Les représentants de l’APSES seront reçus par Xavier Darcos le 1er octobre. Pour que La Réunion ne soit pas absente de cette rencontre, l’APSES Réunion a demandé a rencontré le recteur Paul Canioni, afin de lui exposer leur vision de la situation.
« Les mirages de la filière ES »
L’APSES Réunion estime que les déclarations de Xavier Darcos ne sont pas fondées. Le 23 août, le Ministre affirmait ainsi dans “Paris Match” que les sciences économiques et sociales étaient « une filière sans débouché évident, qui attire beaucoup d’élèves qui occupent ensuite de grands amphis mais se retrouvent avec des diplômes de droit, psychologie, sociologie sans toujours un emploi à la clé ». Sur France Inter cette fois, le ministre mettait « en garde contre les mirages de la filière ES », et expliquait qu’il ne faisait que dire des « évidences », sans être « l’ennemi de la filière ES ».
A ces mots, l’APSES a choisi d’opposer les faits. « Nous ne voulons pas entrer dans ce jeu de paroles, de propos mais plutôt en sortir, en exposant les faits à travers des statistiques... de l’Éducation nationale », précise Patricia Bardou.
Des statistiques attestent des débouchés
D’après ces statistiques, la filière ES conduit à des poursuites d’études très diversifiées. « Les statistiques du ministère de l’éducation nationale montrent que 62,5% d’entre eux se sont dirigés en 2005-2006 vers l’enseignement supérieur long, 12,4% vers les classes préparatoires aux grandes écoles et 25,1% vers l’enseignement supérieur court (IUT, BTS, écoles spécialisées). L’APSES poursuit : « à l’université, 74,9% des bacheliers ES réussissent leur licence sans redoubler, contre 70,4% des bacheliers S et 69,8% des bacheliers ES. Enfin, si les bacheliers de la filière économique et sociale représentent une faible proportion des élèves des classes prépas (13,6%), c’est parce que les deux tiers des effectifs de celles-ci sont inscrits dans des formations scientifiques destinées par nature aux bacheliers S. En revanche, les bacheliers ES représentent 44% des effectifs des “prépas” économiques et commerciales ». L’APSES Réunion précise également que les anciens élèves de la filière ES accèdent aussi à des métiers diversifiés, qui correspondent « aux besoins présents et à venir de nos économies ». « Avocat, magistrat, journaliste, professeur, inspecteur général, commissaire, chef d’entreprise, infirmier, assistante sociale et... Président de la République ! »
Pas assez de place à l’entreprise
L’association défend la filière ES telle qu’elle existe, car elle est convaincue que l’enseignement ES offre aux élèves « des outils d’analyse pour comprendre le contenu de la société ». « Cette matière est d’ailleurs née de mai 68 », rappelle Patricia Bardou. Pour l’APSES Réunion, ce dénigrement des sciences économiques et sociales est une remise en cause de l’enseignement en lycée général. « Après avoir réfuté le collège unique, le ministre plaide maintenant pour le lycée unique, avec une pensée unique », affirme Patricia Bardou. Une filière qui est régulièrement accusée aussi de ne pas valoriser suffisamment l’entreprise. Pour preuve, les professeurs de SES sont ardemment invités à faire un stage en entreprise, par convocation officielle.
L’APSES appellent ainsi toutes les personnes concernées (élèves, étudiants, parents, professeurs, élus) à réfléchir aux conséquences de cette stratégie du ministre sur l’éducation.
Edith Poulbassia
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