
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La grève des urgentistes continue
16 avril 2005
Les quelque quatre-vingts médecins urgentistes exerçant à La Réunion sont en grève depuis le 4 avril à près de 100%... et réquisitionnés. Alors que ’le ton monte’ au plan national et gagne toutes les professions hospitalières, les urgentistes poursuivent leur mouvement et n’ont qu’un recours auprès des usagers : ’expliquer, expliquer, expliquer encore...’.
C’est ce qu’ont déclaré hier en conférence de presse le délégué régional de l’AMUF, Philippe Morbidelli, et le représentant de l’Intersyndicale des hospitaliers, Patrick Tron.
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Les urgentistes accueillent chaque année dans les quatre services autorisés de l’île quelque 130.000 patients - un habitant sur six -, et on ne compte qu’un médecin urgentiste pour près de 10.000 habitants, soit un ratio moitié moindre de celui officieusement admis dans la profession. "Quand on aura atteint le ratio américain, ça sera complètement bloqué de partout", ironisent les médecins.
Les urgentistes réclament pour les hôpitaux des moyens humains supplémentaires, plus de lits et une réorganisation des services d’urgence en concertation avec les médecins de ville et l’autorité organisatrice des services de santé, l’agence régionale hospitalière (ARH). Ils dénoncent "un détournement des moyens alloués au “Plan Urgence” pour pallier une pénurie générale organisée voire planifiée depuis vingt ans", ajoute le Dr. Tron.
Le démantèlement de la prise en charge à domicile et la disparition des permanences de soin des médecins de ville ont ajouté depuis trois ans à la saturation des urgences hospitalières. Ils ont aussi poussé au détournement de leur mission première les cinq SMUR (services médicaux d’urgence) de l’île.
Par manque de lits en maisons de retraite et dans les hôpitaux, pour des courts ou longs séjours, une saturation permanente asphyxie le fonctionnement des urgences.
À l’hôpital Gabriel Martin de Saint-Paul où 200 lits sont disponibles pour un bassin de population de 200.000 habitants, "entre 100 et 150 malades dorment chaque mois sur des civières", explique le docteur Philippe Morbidelli, délégué de l’AMUF (association nationale des médecins urgentistes) pour La Réunion.
Respecter les "règles d’éthique médicale"
La grève des urgentistes de La Réunion est fortement déterminée par la pénurie de personnels et de moyens, mais les médecins appuient le mouvement national dans sa lutte contre la directive européenne sur le temps de travail, qui instaure la notion de “temps de garde” ou temps “inutile”, non pris en compte. "C’est terrible. Les seuls médecins qui soient encore de garde sont les hospitaliers et ce sont eux qu’on pénalise. Ce n’est pas acceptable", ont dit les deux médecins hier. Ils dénoncent également, au plan national cette fois, une réforme du statut du praticien hospitalier qui vise à assujettir leurs actes à des considérations de rentabilité économique. "Nous ne sommes pas contre une évolution du statut, pourvu qu’elle se fasse sur des notions claires, en respectant nos règles d’éthique médicale et dans le respect de notre indépendance. Notre indépendance n’est pas négociable parce qu’elle est le garant de la qualité des soins", ont conclu ensemble les docteurs Tron et Morbidelli.
Le syndicalisme des médecins étant, dans la sphère des luttes sociales, une donnée relativement récente, les urgentistes et l’ensemble des professions hospitalières touchées par la pénurie n’ont pour l’heure qu’une façon d’obtenir gain de cause : en expliquant les causes du mouvement aux usagers des hôpitaux et en étendant ces explications à l’ensemble de l’opinion publique.
Pascale David
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