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La CAPEB craint l’effondrement de la construction
24 mars 2020
Face à l’aggravation de l’épidémie, la CAPEB souligne que « Dans une filière où la grande majorité des entreprises emploie moins de 10 salariés, la situation est grave et le risque d’un effondrement de l’économie de la construction est bien réel. Les mesures annoncées récemment par le Chef de l’État en faveur des entreprises restent dans l’attente des modalités de mise en œuvre, notamment par les établissements bancaires qui ne savent pas faire dans la simplicité. A moins d’une semaine du versement des salaires, les banques ne sont toujours pas dans l’opérationnel et les TPE/PME ne disposent pas de capacité financière solide pour maintenir les appointements des mois de mars et avril. » Ceci est précisé dans un communiqué publié ce 22 mars.
« Depuis le mardi 17 mars à 15 heures La Réunion est placée en confinement pour lutter contre la propagation du virus COVID-19. Précisons-le tout de suite, la CAPEB ne s’oppose nullement à cette solution de bon sens. Toutefois, l’activité économique n’est pas à l’arrêt sauf bien entendu pour les filières recevant du public. Pour autant, devant :
1. l’impossibilité de garantir la mise en œuvre des mesures dites barrières sur les chantiers de travaux de construction,
2. la décision des fournisseurs de matériaux et matériels de construction de suspendre temporairement les livraisons de marchandises,
3. la possibilité pour le juge de rechercher la responsabilité civile et pénale de l’employeur en cas de contamination des salariés à leur poste de travail,
4. la décision de plusieurs acheteurs de refuser l’accès des chantiers aux ouvriers par peur d’une probable contagion,
5. et l’émergence d’une certaine psychose dans la population des salariés, lesquels au regard du nombre croissant de personnes contaminées, sont de plus en plus nombreux à faire jouer leur droit de retrait,
Les fédérations nationales et locales des employeurs du BTP, dont la CAPEB, ont appelé les entreprises à la prudence tout en les invitant à solliciter le dispositif dit du chômage partiel. Il convient de souligner qu’un certain nombre d’artisans et de petites entreprises de la profession ont partagé avec le syndicat leur inquiétude sur l’activité partielle. Il ressort que le dispositif du chômage partiel nécessite un maintien des salaires dans la limite de 70 % de la rémunération brute et la garantie d’un maintien des emplois s’il s’agit d’un renouvellement de la demande au cours des 3 années précédentes (première demande effectuée à l’issue du mouvement des Gilets Jaunes en 2018)
Or, nombreux d’entre-eux connaissent une précarité de trésorerie alarmant créée par une situation conjoncturelle défavorable depuis plusieurs années, des délais de paiement anormalement longs, l’impact négatif du mouvement social des Gilets Jaunes dont les pertes ne sont toujours pas absorbées. Se rajoute à ces motifs, l’attente de paiement des factures émises pour service fait depuis le mois de décembre 2019 et pour lequel l’appel au civisme n’est toujours pas entendu par un grand nombre d’acheteurs.
Dans une filière où la grande majorité des entreprises emploie moins de 10 salariés, la situation est grave et le risque d’un effondrement de l’économie de la construction est bien réel. Les mesures annoncées récemment par le Chef de l’État en faveur des entreprises restent dans l’attente des modalités de mise en œuvre, notamment par les établissements bancaires qui ne savent pas faire dans la simplicité. A moins d’une semaine du versement des salaires, les banques ne sont toujours pas dans l’opérationnel et les TPE/PME ne disposent pas de capacité financière solide pour maintenir les appointements des mois de mars et avril. Cette réalité aura indéniablement des conséquences sur le pouvoir d’achat des salariés, lesquels risquent fort de se retrouver sur « la paille » pour subvenir aux besoins alimentaires et hygiéniques de leurs familles en cas de prolongation du confinement. Pour prévenir et sortir de cette situation, la CAPEB demande aux Ministres du Travail et de l’Outremer de faire diligence pour mobiliser l’UNEDIC afin d’accompagner, de manière exceptionnelle, par subrogation les entreprises dans la gestion du chômage partiel.
Cyrille RICKMOUNIE Président »
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