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Covid 19 : déclaration de la CGTR
20 mars 2020
Dans une déclaration diffusée aujourd’hui, la CGTR « à la Dieccte une extrême vigilance quant au respect du code du travail et des droits des salariés », et « la fermeture impérative des entreprises non indispensables pour sortir de la crise ».
La crise sanitaire mondiale provoquée par le Coronavirus renforce la crise systémique économique et sociale à l’échelle de la planète.
Elle questionne le type de société capitaliste oû la recherche du profit immédiat et la rentabilité financière sont rois. Ainsi les interventions du chef de l’État et du gouvernement découvrent les vertus du service public, si nécessaire en temps de crise.
Oui, la défense des services publics est une idée neuve !
La CGTR affirme que la relance de l’économie s’entend de la protection des salariés et des plus pauvres.
Les conséquences désastreuses inévitables quant à l’augmentation du chômage, l’augmentation du sous-emploi et de la précarité ainsi que la baisse globale des revenus et des salaires devront être prises en compte par nos décideurs.
Nous pensons que la mise en place d’une cellule de crise permettant de traiter celles-ci est urgente.
Les échéances en matière de loyer ou d’emprunt, de réseaux, les dépenses pré engagées,… doivent faire l’objet, après discussion entre les parties concernées, de report et d’étalement dans le temps.
A l’instar du soutien aux entreprises, nous demandons la même volonté politique de soutenir les salariés.
Dans cette crise, les droits des travailleurs sont remis en question.
Nous pouvons comprendre que la dimension de la crise bouleverse parfois les procédures. Ce qui devrait amener à les revoir pour qu’elles soient plus opérationnelles et plus protectrices des droits des salariés à l’avenir.
Cependant et en dehors de toute polémique, nous sommes au regret de constater qu’ici et là certains s’évertuent à profiter de la situation pour faire de la « gestion du personnel ». Qui en modifiant substantiellement le contrat de travail ; qui en dégraissant son effectif ; qui en recourant au chômage partiel dans le plus grand flou (sans indication de durée, de périmètre,..) compliquant voire empêchant de travailler à garantir autant que faire se peut dans le cadre de la procédure chômage partiel les intérêts des salariés, qui……
Nous demandons donc à la Dieccte une extrême vigilance quant au respect du code du travail et des droits des salariés.
La CGTR rappelle que, selon l’article L 41 21–1 du code du travail, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés.
La CGTR revendique :
- le maintien du salaire de tous les salariés impactés (CP, arrêt maladie, garde d’enfants,…).
- la mise en place d’une cellule de crise pour les salariés, les demandeurs d’emploi (et les exclus) qui seront confrontés au paiement des loyers, d’annuités d’emprunt et autres. Nous notons que la 2e série des mesures de la contre-réforme de l’indemnisation chômage a été reportée !
- s’agissant du chômage partiel (CP), l’intégration des primes dans l’assiette d’indemnisation.
- une condamnation de tout dévoiement du code du travail et le respect des prérogatives du CSE.
- la protection des salariés exposés : des masques, des gants pour les salariés en situation de face-à-face dans leurs activités professionnelles (services à la personne, commerce, ambulanciers,…).
- la fermeture impérative des entreprises non indispensables pour sortir de la crise.
La CGTR félicite tous les salariés particulièrement exposés qui, au péril de leur santé voire de leur vie, œuvrent à la solidarité et à la vie.
La CGTR reste plus que jamais à la disposition des travailleurs et des exclus.
Saint Denis le 20 mars 2020
Ivan Hoareau
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