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Impact de la crise sanitaire causée par la stratégie de laisser entrer le coronavirus à La Réunion
27 avril 2021
En refusant de bloquer le coronavirus à son entrée à La Réunion et donc en laissant entrer l’épidémie, les autorités ont pris le risque de la crise sanitaire. Cette situation a des répercussions économiques, y compris pour les Réunionnais qui ont des revenus découlant de la solidarité nationale. Elles sont analysées par une étude publiée le 22 avril par l’INSEE en collaboration avec l’Observatoire des Prix, des Marges et des Revenus. La crise sanitaire importée à La Réunion favorise le maintien dans le chômage avec à la clé le risque de perte du droit à l’indemnisation. La crise sanitaire introduite à La Réunion empêche également les personnes contraintes de survivre sous le seuil de pauvreté d’obtenir des revenus grâce à l’économie informelle.
« À La Réunion, 35 % des ménages disposent de revenus qui, en apparence, ne risquent pas de se réduire à la suite de la crise sanitaire, car constitués en majorité d’indemnités ou de prestations garanties (principalement pensions de retraite, minima sociaux, chômage indemnisé). Cette part est plus élevée qu’en métropole (32 %), malgré le nombre moins important de retraités sur l’île du fait de la jeunesse de la population. Les Réunionnais sont en effet nettement plus nombreux à bénéficier de minima sociaux ou du chômage indemnisé.
Cependant, du fait de la crise sanitaire, ces ménages peuvent connaître des modifications de leurs conditions de vie avec des conséquences financières.
Par exemple, pendant le confinement, les dépenses de certaines familles avec enfant(s) ont pu augmenter du fait de la fermeture des établissements scolaires, conduisant certains parents à financer une garde d’enfant ou à réduire leur temps de travail. De fait, cela a certainement pesé sur des budgets familiaux déjà contraints, malgré les dispositifs d’aide ou d’autorisation de garde d’enfant mis en place. En effet, la quasi-totalité des ménages tirant l’essentiel de leurs revenus de minima sociaux ou d’indemnités chômage vivent sous le seuil de pauvreté : leur niveau de vie mensuel médian s’élève respectivement à 787 euros et 866 euros. Parmi ces ménages, ceux qui pouvaient compléter leurs faibles revenus par de « petits boulots » non déclarés ont pu être pénalisés par la crise sanitaire, car cette source de revenus a pu être fortement impactée. Le ralentissement de l’économie met aussi en difficulté les étudiants dans leur recherche d’emploi d’appoint pour financer leurs études. »
« Pour les chômeurs indemnisés, cette stabilité des revenus n’est en outre que de court terme. En effet, ils sont exposés au risque de perdre leur allocation chômage lorsque leurs droits seront épuisés, risque d’autant plus grand dans un contexte de crise économique où retrouver un emploi est plus difficile. De plus, parmi les ménages qui tirent leurs revenus au moins pour partie du chômage indemnisé, les familles avec enfant(s), notamment monoparentales, sont plus nombreuses qu’en métropole, aggravant les conséquences d’une baisse éventuelle de revenus.
Les restrictions en période de confinement ont pu être source de difficultés pour certaines populations fragiles, par exemple pour les 20 750 bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ou pour les prés de 30 000 seniors en perte d’autonomie à La Réunion. La stabilité de leurs ressources a pu se heurter à des dépenses supplémentaires, notamment pour remplacer l’aide que les aidants habituels n’ont pas pu apporter. Ce surcoût est plus difficile à supporter pour les retraités réunionnais que pour ceux de métropole, leur niveau de vie étant plus faible de 23 %. En outre, un quart des retraités réunionnais vivent seuls ; ils ont donc certainement vécu plus difficilement l’isolement. »
« Le contexte de crise sanitaire rend particulièrement difficile l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. En 2020, 175 000 jeunes de 15 à 29 ans vivent sur l’île, dont 54 % ont un emploi et présentent un risque plus important de le perdre, comme observé au niveau national. S’il n’y avait pas eu la crise, 9 500 jeunes de moins de 30 ans au total seraient entrés sur le marché du travail au cours de l’année 2020. Mais les effets de la crise ont peut-être conduit certains d’entre eux à poursuivre leurs études. »
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