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La CGTR-Nord et le Contrat première embauche
30 janvier 2006
Dans un communiqué, la CGTR-Nord donne son point de vue sur le Contrat première embauche que veut imposer le gouvernement.
Le Contrat première embauche a été présenté par le Premier ministre comme un moyen de lutter contre les difficultés auxquelles les jeunes se trouvent confrontés, non seulement dans l’accès à un premier emploi, mais aussi dans la précarité des emplois qu’ils décrochent avec la multiplication des "petits boulots" CDD, intérim et stages non rémunérés.
L’Union régionale Nord CGTR ne peut accepter, sans réagir, un tel dispositif qui comporte de nombreux aspects négatifs et dont la généralisation aurait des conséquences désastreuses sur les garanties collectives et sur notre conception du contrat de travail.
Le dispositif appelle de nombreuses critiques :
o Au titre de la situation de l’emploi
- ce n’est pas le contrat qui crée l’emploi, il suscite simplement un effet d’aubaine pour les employeurs.
- le Contrat première embauche ne fait que compléter une liste déjà très longue de contrats précaires dont les effets sur l’emploi sont nuls.
- le CPE constitue un véritable cadeau aux grandes entreprises qui avaient été exclue du Contrat nouvelle embauche (CNE) institué en juin 2005.
- ce contrat introduit une véritable segmentation du marché du travail : salariés en CDI (de moins en moins nombreux)/ salariés précaires dont le nombre ne cesse d’augmenter au point d’être bientôt plus nombreux que les CDI à La Réunion.
- "Si un jeune commence par un emploi déclassé, il y a beaucoup de chance pour qu’il continue à avoir des emplois déclassés".
o Concernant la situation du salarié dans l’entreprise
- vulnérabilité du salarié pendant 2 ans qui se trouve à la merci d’un licenciement non justifié, impossible à contester.
- subordination et dépendance extrêmes du salarié vis-à-vis de son employeur auprès duquel il lui sera difficile de faire valoir ses droits d’expression, de revendications en matière de salaires, de conditions de travail ou de temps de travail.
- le salarié en CPE pourra-t-il bénéficier de tous les avantages dont bénéficient les salariés "fixes" ?
- le salarié peut aller de CPE en CPE puisqu’il n’existe aucune période de carence.
- salariat à 2 vitesses au sein d’une même entreprise, situation de discrimination entre salariés.
- s’il est possible de faire valoir les stages ou les CDD déjà effectués dans l’entreprise, comment peut-on parler de 1ère embauche ?
- insuffisance du dispositif de formation.
o Concernant la situation personnelle du salarié
- fragilité de la situation du salarié pour résoudre les problèmes d’accès au logement, au crédit, aux services de santé... ;
- impossibilité d’envisager des projets ou un parcours professionnel
- identités personnelle et professionnelle dégradées ;
- montant ridicule de l’allocation de 460 euros pendant 2 mois en cas de rupture au bout de 4 mois ;
- jeunes victimes d’une double peine : âge/précarité.
o Concernant la procédure utilisée
- absence de consultations des organisations syndicales ;
- accélération de la procédure parlementaire, passage en force.
L’Union régionale Nord CGTR dénonce avec force ce nouveau recul social imposé par l’actuel gouvernement, plus préoccupé par les revendications du MEDEF et du patronat en général que de la situation des travailleurs, en particulier des jeunes travailleurs.
Elle appelle tous ses adhérents à informer les travailleurs sur les graves conséquences de ces nouvelles mesures gouvernementales qui annonce une remise en cause du Contrat à durée indéterminé (CDI) comme le souhaite le MEDEF.
Elle appelle les travailleurs de la région Nord à se tenir prêts à entrer dans l’action pour défendre leurs droits et s’opposer à ces reculs de société.
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