
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La CGTR veut mettre fin à la délinquance patronale
15 mars 2005
Les élus doivent-ils et peuvent-ils intervenir pour faire respecter le droit du travailleur ? La CGTR-Est n’en doute pas puisqu’elle est venue avec une forte délégation de personnes menacées abusivement de licenciements, que ce soit dans le transport des cannes, l’hôtellerie ou le BTP. Face à leur détresse, les conseillers régionaux ont proposé la création d’un Comité de vigilance pour l’emploi.
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À la Sucrière de Bourbon, les emplois de 61 personnes sont menacés, ce sont pour la plupart des chauffeurs de cachalot de la Sane. Deux entreprises du BTP et l’hôtel Harmony ont fait savoir à leurs salariés que leurs emplois seront bientôt supprimés. Pour la CGTR Est, il est inadmissible de voir des entreprises qui engrangent des bénéfices et qui touchent des subventions licencier brutalement les salariés.
Un sentiment partagé par le président de la Commission des affaires économiques, Raymond Lauret, qui s’étonne de ces annonces alors que les usiniers se sont engagés dans une démarche conjointe avec les planteurs et les deux collectivités en affirmant une non restructuration de la filière et en assurant qu’il n’y aurait pas de suppression d’emploi. La Région a fait part de son "soutien acquis et naturel".
"Un front de refus de la concurrence sauvage"
Les salariés des différentes entreprises subissent toutes les pressions imaginables et recherchaient hier une réponse concrète. Pour eux, la Région devrait cesser de subventionner les entreprises faisant preuve de telles délinquances patronales. En prenant l’initiative hier de venir avec une cinquantaine de personnes à la rencontre des conseillers régionaux, la CGTR Est a permis de poser un problème essentiel synthétisé par Raymond Lauret ainsi : "le légal est en train d’écarter le moral, le droit ne rend plus la justice".
Yvon Virapin a aussi exprimé sa solidarité tout en notifiant que si la Région ne peut pas faire d’ingérence dans la gestion de l’entreprise, il est intolérable que ces entreprises licencient à tour de bras. Pierre Vergès, vice-président du Conseil régional, proposait, au-delà du soutien de la Région, de créer "un front du refus de la concurrence sauvage".
Raymond Lauret déclarait l’état d’extrême vigilance et invitait les syndicats à saisir les autorités compétentes. Poursuivant la proposition de Pierre Vergès, il a suggéré la création d’un Comité de vigilance pour l’emploi, le plus large possible. Celui-ci rassemblerait syndicats et politiques de tous niveaux et de tous bords. La Région ne peut pas apporter de solution individuelle, mais elle souhaite intervenir politiquement et institutionnellement, par le biais d’expertise financière et par son positionnement, en demandant des éléments pour vérifier la gestion des aides et questionner les différents chefs d’entreprises.
Respecter le droit du travail et des travailleurs
Jean-Yves Payet (CGTR-Est), tenaillé par l’émotion, faisait sentir tout le poids humain des catastrophes économiques : "il y a 7.000 ouvriers agricoles qui travaillent encore comme des esclaves, qui sont méprisés par toute la population, seuls 1.500 sont déclarés. Dans ce pays, il faudra à un moment qu’il y ait le respect des salariés, le respect des droits du travail. Le minimum n’est pas respecté. Les entreprises défiscalisent, font des bénéfices, et quand nous gagnons au Prud‘hommes, il faut encore attendre un à deux ans avant que la décision de Justice soit appliquée. Les camarades ne sont pas payés régulièrement, ils sont méprisés. Nous ne sommes pas venus pour un accompagnement au licenciement, mais pour obtenir un soutien fort de la Région. Quartier Français va sous-traiter de plus en plus de choses, les conducteurs sous-traitants toucheront trois fois moins. Les chauffeurs de cachalots roulent en surcharge... Il faut attendre la mort pour pleurer. Quand il y a un mort dans les usines sucrières, les usines tournent alors que les camarades sont crevés à terre, et personne n’en parle". Le syndicat n’est pas venu faire l’insurrection, mais lancer un cri d’alerte.
Les conseillers régionaux présents en conviennent, le mépris pour les travailleurs doit être combattu. La situation de l’emploi est tellement catastrophique que les travailleurs demandent de l’aide. C’est une nouvelle tâche pour les conseillers, un nouveau type de combat qui devra être mené au sein du Comité de vigilance pour l’emploi. Et ce dès aujourd’hui, car les lettres de licenciements partent ce matin de la Sane.
Eiffel
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