
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une étude sur l’évolution du chômage à La Réunion
14 décembre 2004
Cinquante pages soulignent les carences des politiques de l’emploi menées pendant les dernières décennies.
Sous le titre “Une double transition presque réussie - Chômage, productivité et politique d’emploi à La Réunion”, l’INSEE, l’IÉDOM et l’Agence française de développement (AFD) viennent de publier une brochure d’une cinquantaine de pages sur l’évolution de l’emploi dans notre pays au cours des dernières décennies.
Cette étude, dont nous reproduisons ici des extraits, souligne indirectement les carences des politiques de l’emploi menées pendant toute cette période, à travers la contradiction flagrante entre la croissance économique et celle du chômage.
(Page 2)
"En l’espace de 25 ans entre 1974 et 1999, La Réunion aura connu une croissance moyenne de 5% par an. Il s’agit d’une performance remarquable, à hauteur (...) de celle de la Tunisie ou encore de l’Irlande ou du Chili, qui implique une transformation structurelle profonde de la société et de l’économie.
"Pourtant, le trait dominant de l’économie réunionnaise (...) n’est pas le dynamisme de sa croissance mais bien le niveau de son chômage. Ce dernier a connu sur la même période une croissance ininterrompue pour culminer au tournant de l’année 1998 au taux de 38% de la population active au sens du BIT. (...)
"Les causes démographiques du phénomène sont en grande partie connues. Le rythme élevé de la progression de la population active est à l’origine des fortes tensions enregistrées sur le marché du travail et le restera pendant encore quelques décennies, quoiqu’en décélérant. Mais la transition démographique ne peut expliquer à elle seule les déséquilibres du marché de l’emploi.
"On évoque souvent à La Réunion le chiffre de 7.000 nouveaux actifs chaque année comme une mesure de la difficulté, voire de l’impossibilité, pour le marché du travail d’absorber le flux des nouveaux entrants. Mais ce chiffre ne devrait pas à lui seul convaincre. Sur un marché de près de 200.000 emplois en 2001, la création de 7.000 emplois ne représente qu’une expansion de 3,5% par an, qui ne semble pas a priori hors de portée d’une économie dynamique comme celle de La Réunion. (...)
"La Réunion traverse non seulement une transition démographique, mais aussi une transition économique, qualifiée parfois de rattrapage. Cette dernière s’est manifestée par une profonde et rapide mutation qui, en l’espace de quelques décennies, a transformé une économie à dominante traditionnelle largement tirée par l’agriculture et l’agro-industrie en une économie moderne de services. Ce processus de modernisation économique n’a pas seulement concerné l’appareil producteur mais aussi le contexte institutionnel et réglementaire : développement d’une administration moderne, hausse des minima salariaux et sociaux, politiques de promotions de l’emploi, etc.
"D’un point de vue strictement économique, la double transition réunionnaise peut être considérée comme une réussite exemplaire. La croissance a été forte, la restructuration économique profonde et cela s’est répercuté sur le niveau de vie des Réunionnais. Mais cette réussite s’est accompagnée d’un coût considérable en termes de chômage. Elle s’est appuyée sur une partie seulement de la population active, en moyenne les deux tiers.
"Cette transition s’est accompagnée d’importants gains de productivité du travail, de créations et de destructions d’emploi, et a eu de profondes conséquences sur le marché du travail. (...)".
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
17 mars 2007, 15:00
Si la productivité du travail augmente plus vite que la production de biens et services, le nombre de travailleurs nécessaires est plus faible et cela entraîne une augmentation du chômage.
Un exemple simplifié : soit 100 personnes construisant 100 maisons en une année. Si 105 maisons sont construites l’année suivante, soit :
- la productivité n’a pas changé et il faut embaucher 5 personnes de plus pour faire 5 % de travail en plus,
- la productivité a augmenté de 5 % (autant que la production) et les 100 personnes suffisent à effectuer cette production supplémentaire,
- la productivité a augmenté de 10 % et les 100 personnes pourraient produire 110 maisons - mais comme seulement 105 sont achetées, l’employeur n’aura besoin que de 95 personnes pour produire 105 maisons (95,45 personnes) et 5 personnes seront licenciées.
Lire http://travail-chomage.site.voila.fr/produc/gain_productiv.htm
pour savoir ce que cela donne au niveau d’un pays comme la France au cours des années récentes.