Dans l’actualité sociale du 14 avril 2004

14 avril 2004


o Les employés de l’U.P.E.H.M.R. obtiennent une rencontre avec la direction

Signature du protocole de fin de conflit

Hier, l’UIR-CFDT a envoyé un communiqué à la presse pour informer de la fin du conflit à l’UPEHMR (Union des parents des enfants handicapés moteurs de La Réunion) : les employés avaient cessé le travail pour réclamer une rencontre avec la direction pour s’expliquer au sujet des accusations qui pesaient sur eux. Les grévistes ont repris le travail le 9 avril dernier.

Devant la Commission régionale de conciliation, un protocole de fin de conflit a été signé le 8 avril dernier par la direction de l’UPEHMR et les salariés, assistés du syndicat UIR-CFDT santé et services sociaux, sous la présidence du directeur adjoint du travail.
Dans le protocole, il a été convenu "que les intéressés conviennent de renouer le dialogue social dans l’entreprise et d’organiser des réunions de travail périodiques qui auront principalement pour objet la mise en place du projet d’établissement dans l’association (du FAO)". À ce propos, une première réunion aura lieu demain à 18 heures et définira le planning de réunions ultérieures et l’ordre du jour des réunions successives.
Aussi, la Commission régionale de conciliation, qui "recommande à l’employeur de renoncer aux sanctions de licenciements qu’il envisageait", voit sa requête aboutie : "l’employeur s’y engage".


o Sous-effectif, non respects des engagements...

Grève de 24 heures hier à la poste à Saint-Louis

Absence de concertation, sous-effectif ne permettant pas de faire face aux demandes du public dans des conditions acceptables pour tout le monde, démantèlement des guichets, absence de concertation...
À l’appel de FO-PTT, le personnel du bureau de poste de Saint-Louis a observé hier un mot d’ordre de grève de 24 heures pour dénoncer ces différents griefs face auxquels, estiment les postiers, la direction fait la sourde oreille.
Dans le même ordre d’idée, FO-PTT dénonce le non-respect d’engagements pris par le directeur concernant une étude qui devait être réalisée, suite à la dernière grève, le 10 décembre dernier. Une attitude que FO-PTT affirme ressentir comme "une forme de mépris".
Au final, estime l’organisation syndicale, cette absence de concertation cache une volonté de "démantèlement des guichets".
Dans un communiqué, Christian Imary, secrétaire fédéral départemental déplore "qu’il faille toujours recourir à la grève alors qu’il est possible de trouver une solution dans le cadre d’un dialogue que la Poste est en mesure d’améliorer au travers du management social".


Rectificatif

Samedi dernier, une erreur s’est glissée en page 7 dans l’article consacré au budget de l’Agence départementale dl’insertion : dans la note (1) en bas de page, il a été publié : "en 2003, le budget prévisionnel s’élevait de quelque 9 millions d’euros", au lieu de "s’élevait à". Ce qui change le sens. Nos excuses.


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