Dans l’actualité sociale du 18 juin 2004 à La Réunion

18 juin 2004

C.E.C. du Département :
les précisions de la CFDT

"Face aux inquiétudes légitimes manifestées par les CEC du Département et à la passivité légendaire des collectivités à propos des précaires, le syndicat Interco Section Conseil Général n’a fait que permettre à ces salariés de réclamer ce qu’ils étaient en droit d’attendre depuis 5 ans", affirme Moïse Mazeau dans un communiqué publié hier au nom de son organisation.
"Ainsi ils ont obtenu la prorogation de leur contrat de travail sur 1 an", poursuit-il, en ajoutant : "En dépit du souhait de la présidente du Département, le syndicat Interco sera aux côtés de précaires tout au long de cette année pour que la collectivité s’attèle à définir avec eux les besoins de formation, d’orientation, afin de sortir de ces 6 années au service du Département. Cette sortie peut être tout : la titularisation, la formation... sauf le chômage et la précarité".
"Que ce sursaut soit l’annonce d’une démarche responsable et des précaire, et des politiques. Il appartient à ces derniers de tout mettre en œuvre pour la Ressource Humaine ne soit pas gaspillée ni faire l’objet de promesses inconsidérées", conclut le syndicat.


Cotisations sociales patronales :
"Non à la triple peine", dit l’U.P.A.
Giraud Payet, président de l’Union professionnelle artisanale (U.P.A.), a publié hier un communiqué de son organisation sur le problème des cotisations sociales patronales. On lira ci-après le texte de ce communiqué.
"D’abord soumises à la réduction obligatoire du temps de travail, puis à une forte augmentation du coût du travail (hausse du SMIC supérieure à 16% en trois ans), les petites entreprises vont-elles être pénalisées une troisième fois par la remise en cause des allégements de charges sociales ?
Pour compenser l’augmentation brutale du coût du travail, très sensible dans les entreprises artisanales dont l’activité repose pour l’essentiel sur la main d’œuvre, l’UPA a dès l’origine sollicité un allégement des cotisations sociales patronales sur tous les salaires inférieurs à 2,2 SMIC ; la majorité actuelle avait alors soutenu cette revendication.
La loi Fillon de 2003 a finalement limité ces allégements aux salaires allant jusqu’à 1,7 SMIC.
Dans ce contexte et alors que certains semblent vouloir revenir sur ces allégements, le Conseil National de l’UPA réuni le 17 juin, tient à condamner par avance toute initiative allant dans ce sens.
En effet, il apparaît clairement que la suppression ou la limitation des allégements de cotisations sociales patronales serait immédiatement sanctionnée par une dégradation de la situation de l’emploi, en particulier dans l’artisanat.
Refusant que les petites entreprises soient sacrifiées sur l’autel des économies budgétaires, le Conseil National de l’UPA demande au gouvernement comme aux parlementaires de ne pas remettre en cause les allégements de cotisations patronales. Il les invite à confirmer au contraire la politique vertueuse de réduction du coût du travail qui, plus que toute autre, contribue à la création d’emplois et à la croissance".


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