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Négociation salariale du BTP
16 avril 2008, par
L’intersyndicale CFDT-CGTR-CFTC-FO-CGC du bâtiment et travaux publics adresse un message on ne peut plus clair au patronat. Les représentants des salariés veulent tenter une nouvelle négociation salariale de branche ce jeudi, après l’échec de la semaine dernière. Et si jamais ils n’obtiennent pas gain de cause, ils menacent de paralyser l’activité des entreprises.
Vendredi dernier, l’intersyndicale CFDT-CGTR-CFTC-FO-CGC du bâtiment et travaux publics ainsi que la FRBTP se sont retrouvés pour la négociation salariale de branche annuelle. Cette rencontre n’a pu aboutir à des résultats satisfaisants pour les représentants des salariés. « Le patronat nous a fait deux propositions décevantes, affirme Pierre Savigny, de la CFDT-BTP. La première, une augmentation de 2,95% au premier avril, la seconde, une augmentation de 2,90 % en avril et 0,15 en octobre. »
L’intersyndicale demande en effet une revalorisation salariale de 3,35%. L’écart est faible entre les propositions du patronat et celle de l’intersyndicale, mais la FRBTP ne veut pas sauter le pas. « Ce n’est pourtant pas excessif si l’on tient compte du nombre de travailleurs à venir. Les entreprises engrangent beaucoup de bénéfices alors que le pouvoir d’achat des salariés continue de baisser », ajoute Pierre Savigny. L’intersyndicale ne compte pas céder, elle va continuer à mener la négociation pour toutes les catégories de salariés. Elle demande une ultime rencontre avec le patronat, la FRBTP mais aussi la CAPEB, ce jeudi pour obtenir satisfaction. Dans le cas contraire, gare à la mobilisation. Les salariés de la FBTPC, de Lafarge-Sobex, de la Holcim, bref des grandes entreprises sont prêtes à l’action. « Nous sommes capables de bloquer tout ça, et de faire quelque chose de suivi. Il faut que les patrons sachent que si on se fâche, ça va faire mal », prévient l’intersyndicale. « Dans la branche, nous avons le moyen de frapper un grand coup », insiste le Secrétaire Général de la CGTR-BTP Jacky Balmine.
L’intersyndicale a de bonnes raisons de maintenir la pression. Le boom immobilier de ces dernières années et les grands travaux n’ont pas profité aux salariés. Si le nombre d’emplois a progressé, il n’y a pas eu d’augmentation de salaire conséquente. Même si le secteur du BTP est porteur, le pouvoir d’achat de ses salariés a chuté. Au moment où les prix flambent au niveau mondial, avec des répercussions sur la vie quotidienne des salariés, l’intersyndicale estime qu’il est grand temps de réagir. Jean-François Guillaume, secrétaire de la CGTR et délégué syndical à la SOBEX, en est convaincu. Ses collègues ont entamé une grève mardi dernier après 3 réunions de négociation salariale infructueuses. « Il existe encore un gros tabou concernant le salaire. Il faut arriver à nouer le dialogue autour du salaire. Cette fois le vase est trop plein », assure t-il. Pierre Savigny rappelle ainsi les bénéfices engrangés par les entreprises. 1,630 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière pour le bâtiment et cette année près de 2 milliards d’euros. « Les entreprises du bâtiment gagnent tellement qu’elles ne publient pas leurs comptes au greffe du tribunal de commerce », précise l’intersyndicale. Dans de telles conditions favorables, l’intersyndicale ne peut comprendre le refus de la FRBTP. Il demande simplement une plus juste répartition des richesses, d’autant plus que le BTP emploie au moins 50% des salariés en contrats précaires. « Nous n’avons pas d’autre choix que de réagir face à ces patrons qui n’arrêtent pas de gagner », conclut Pierre Savigny.
Edith Poulbassia
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