
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
4 mars 2005
Les organisations syndicales de l’AFPAR dénoncent plusieurs décisions et l’attitude de la direction de l’organisme de formation.
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Sous tutelle de la Région Réunion, l’Association pour la formation professionnelle des adultes de La Réunion (AFPAR) conduit depuis 1963 une mission d’intérêt général, et inscrit son action dans le cadre du Schéma directeur de formation professionnelle élaboré par le Conseil régional. Cependant, pour les syndicats de l’AFPAR (CFDT, CGTR, FO, UNSA-AFPAR), la mission même de l’AFPAR est mise à mal par l’attitude de la direction, qui s’obstine à ternir le dialogue social dans la structure. Ils dénoncent de façon unitaire l’attitude de la direction. D’après les syndicalistes, le budget et le plan de formation 2005 n’ont toujours pas été communiqués aux salariés, acteurs productifs de l’AFPAR. On peut donc comprendre l’inquiétude de ceux qui restent à l’écart de toutes ces informations.
Outre le manque de dialogue social, les organisations syndicales montrent du doigt des manquements de la direction envers des droits fondamentaux du travail, les statuts de l’association et de son personnel. Des décisions ont été prises, notamment la création dans l’urgence de postes de directeur adjoint et d’un responsable Ressources Humaines, sans même que le comité d’entreprise soit informé et sans respect de la procédure de candidature interne, déplorent les syndicalistes.
En septembre 2004, les salariés lançaient un mouvement de grève pour la nomination d’un directeur général "compétent". Jean-Pierre Mondon prendra ses fonctions le 1er avril prochain, soit 7 mois après la demande. Les syndicats indiquent que leur rencontre avec ce dernier a laissé une lueur d’espoir, mais promettent de rester vigilants.
Ce qu’ils n’acceptent pas, c’est la création d’un poste "inutile" pour Danièle Payet, qui assurait l’intérim au poste de directrice générale. Elle devrait prendre les fonctions de directrice adjointe, ce que refusent les syndicats. Il estiment beaucoup plus important de pourvoir les postes vacants de directeurs techniques de la formation et du service "conseil orientation". Les syndicats rappellent que la décision de création du poste de Danièle Payet date du 9 décembre 2004, et qu’ils ont été avisés de cette décision à la date du 25 janvier 2005, alors que le comité d’entreprise se réunissait le 22 décembre 2004. Ils souhaitent que Jean-Pierre Mondon prenne les mesures nécessaires pour supprimer ces postes créés à la va-vite.
L’AFPAR souffre également du problème de la vétusté de ses locaux. Pour les syndicats, la direction ne prenne pas suffisamment à cœur ce dossier, déplorent-ils. Les questionnaires de satisfaction rendus par les stagiaires alarment de plus en plus les formateurs. Les stagiaires commencent à montrer leur insatisfaction quant à l’état des locaux. Dans un document de synthèse, les organisations syndicales regrettaient qu’en dehors "des bureaux climatisés de l’Administration, on se rend compte que les ateliers sont surchauffés, sales et en ruines. L’état des locaux est plus que lamentable. Les stagiaires et les formateurs travaillent dans des conditions déplorables".
Marie-Christine Coulon (CGTR) indique que depuis 1998, une convention-cadre avait été signée entre la Région et l’AFPAR. La première s’engageait à réhabiliter les locaux, si l’AFPAR s’engageait en contrepartie, à revoir son statut et à rééquilibrer le productif (formateur) et l’administratif. Mais pour les syndicalistes, rien n’a changé depuis, le rééquilibrage n’a pas été fait.
Pour l’heure, les syndicats souhaitent mettre ces problèmes sur la table des négociations, et indiquent qu’un mouvement de grève peut être envisageable si aucune solution n’est trouvée.
Bbj
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