Débrayage à Vogue Saint-André

8 avril 2005

Les employés de Vogue Saint-André se sont mis en grève hier à partir de 14 heures. Ils protestent contre la volonté du grand patron, M. Milhac, de licencier une équipe performante.

(page 8)

On se rend compte du despotisme de certains patrons, qui préfèrent pousser des travailleurs dans le gouffre du chômage alors que la société marche bien. Selon Mlle Marinia Claudine, "depuis l’année dernière, il n’y a aucune livraison".
Le magasin a une organisation particulière. Placé sous la gérance de Jean-François Galéa, le magasin ne reçoit donc plus de livraison d’articles nouveaux, ce qui implique une baisse des ventes. "On défend notre travail. Cela fait dix ans que l’on est là. On ne veut pas perdre aussi facilement notre emploi, d’autant que la société marche bien. Mais pour cela, il faut que nous soyons livrés en articles nouveaux", poursuit Claudine Marinia.
Hier après-midi, à partir de 14 heures, la totalité du personnel a décidé de débrayer pour montrer leur ferme détermination à préserver leur emploi. Le personnel gréviste devait par la même envoyer une lettre au grand patron, pour trouver une solution effective à ce problème. Le personnel souhaite par ailleurs indiquer que les litiges opposants le “big boss” de Vogue et le gérant de Vogue Saint-André ne les concernent pas. "On défend simplement notre emploi", rappelle Claudine Marinia. Affaire à suivre.

Bbj


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus