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Opérations SGPEN-CGTR et UNATOS-FSU pour défendre les précaires
21 novembre 2005
Samedi matin au siège de la CGTR à la rue du Général de Gaulle, les représentants des organisations syndicales de l’Éducation nationale SGPEN-CGTR et UNATOS-FSU lançaient l’opération “allons montre à zot dans quel état seront demain nos établissements scolaires si les personnels en contrats aidés et contractuels ne sont pas reconduits à la rentrée fin janvier 2006” de l’année prochaine. Début des manœuvres aujourd’hui dans les lycées et collèges.
Patrick Corré, secrétaire général du SGPEN-CGTR, Rosine Mouronaga, déléguée des contractuels de service de la CGTR, Pascaline Lartin, représentante des CEC, Alix Florusse, Frédéric Samata-Vally et William Law-Wing-Chin demandent "à l’État et au représentant de l’État à La Réunion, le préfet Laurent Cayrel, de prendre leurs responsabilités dans le dossier des emplois précaires de l’Éducation nationale". Il s’agit des contrats aidés : "les CES, les CEC et les contractuels".
Mobilisation des ouvriers
Dès ce matin, les représentants des syndicats mobilisent les ouvriers en situation de précarité, employés dans les collèges et les lycées. "C’est le rendez-vous de l’urgence", affirme Patrick Corré. "La semaine dernière, le préfet et le recteur de La Réunion annonçaient que les inquiétudes sur le statut des emplois précaires n’étaient pas justifiées et qu’il n’y avait pas pas de blocage institutionnel", résume-t-il. Peu après, ils reçoivent 2 courriers, un de la Région et un autre du Département. "“Nous ne pouvons pas reprendre ce personnel” disent les élus de ces collectivités", précise Patrick Corré.
Mépris de l’État
Face "au mépris de l’État" à l’égard de la situation de ces salariés précaires, les représentants du SGPEN-CGTR et UNATOS-FSU mènent dès ce matin des opérations à l’intérieur des établissements scolaires. Elles débutent avec l’opération “allons montre à zot dans quel état seront demain nos établissements scolaires si les personnels en contrats aidés et contractuels ne sont pas reconduits à la rentrée de fin janvier 2006”. Suivra l’opération “coup de poing avant une entrevue avec le directeur de cabinet du préfet cette semaine”. Ils confirment aussi "la mise à la porte de contractuels".
Assurer le minimum
À compter de cette semaine, les CES, CEC et contractuels ouvriers de l’Éducation nationale se contenteront "d’effectuer le minimum jusqu’à la reconduction de leur contrat". "Ils effectuent les mêmes tâches que le personnel titulaire", rappellent les représentants des syndicats. Ils remarquent également "l’indifférence de certains chefs d’établissements à l’égard de ces pères et mères de familles. Ils risquent de compléter la longue liste des chômeurs". Une ministre en visite à La Réunion disait : "personne ne sera laissé sur le bord du chemin". Des paroles et encore des paroles !
700 précaires de l’Éducation nationale
L’État serait-il en train de jouer au chat et à la souris avec le personnel en contrats aidés et contractuels des établissements scolaires ? Il représente 700 personnes. Certains fêteront Noël et le jour de l’An sans le moindre euro en poche. D’autres toucheront leur paie de novembre, l’année prochaine. Une situation bien embarrassante !
Jean-Fabrice Nativel
Contractuelle depuis 4 ans
Rosine Mouronaga, déléguée des contractuels de service de la CGTR au sein des établissements scolaires, remplace "depuis 4 ans certains personnels titulaires en congés de maladie ou de maternité". Elle est mère de famille et vit à Sainte-Suzanne. Elle effectue ses remplacements volontairement. Elle est amenée à se rendre au Port, à Saint-Denis, à Saint-Pierre... Elle aime son travail.
Elle entretient "les locaux" et effectue le service dans des cantines. Son salaire de novembre, elle ne le percevra qu’en janvier 2006. Malgré tout, cette mère de famille ne baisse pas les bras. Elle milite pour le renouvellement des contrats pour l’ensemble des travailleurs de l’Éducation nationale.
Conseil délibératif fédéral départemental de la FSU
"Risques de blocage à la rentrée"
L e Conseil délibératif fédéral départemental (CDFD) de la FSU (Fédération syndicale unitaire) tire la sonnette d’alarme. C’est ce qu’indique un communiqué de la FSU diffusé sous la signature de Christian Picard. Nous le reproduisons ci-après.
"À l’unanimité, le Conseil délibératif fédéral départemental (CDFD) de la FSU (Fédération syndicale unitaire), réuni ce jour (vendredi - NDLR) à Saint-Joseph, alerte l’ensemble des partenaires concernés sur la situation catastrophique des 558 personnels précaires (CEC, CIA) exerçant des fonctions de TOS au sein des Établissements publics locaux d’enseignement.
Le non renouvellement dans un premier temps des contrats des 44 contractuels TOS employés jusqu’à ce jour par le Rectorat confirme nos vives inquiétudes de voir la rentrée de janvier 2006 se dérouler dans des conditions déplorables.
Les 558 personnels précaires de l’Éducation nationale viendront s’y ajouter le 1er janvier 2006 et se retrouveront pour les fêtes de Noël "sur le bord du chemin", après avoir pourtant donné satisfaction, parfois pendant plusieurs années, dans leurs fonctions d’entretien et d’accueil, et surtout après avoir reçu l’assurance de leur réemploi au 1er janvier.
Il y a urgence. Avant le 22 novembre, une solution globale doit donc être mise en œuvre : elle passe par un plan d’intégration visant à la titularisation par l’État de ces personnels. Dans l’immédiat, la FSU exige leur réemploi.
La FSU alerte l’ensemble de la communauté scolaire sur le blocage qui menace les établissements au cas où ces personnels précaires ne seraient pas réemployés".
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