Le Syndicat national de l’E.P.S. solidaire de la grève nationale de vendredi

Dénonciation des « mensonges du Ministère de l’Éducation »

31 mars 2004

Hier, Jean-Jacques Boitier, secrétaire académique du SNEP-FSU, a envoyé un communiqué à la presse pour dénoncer la politique de “casse sociale” du gouvernement, qui touche l’Éducation nationale : il conteste les « mensonges » du ministère qui « prétend qu’il y a trop de professeurs d’EPS » pour se justifier de la suppression de 41% des postes mis au concours. On lira ci-après ce communiqué.

En convergence avec la coordination des étudiants et enseignants STAPS, le SNEP réuni en congrès national à Toulon, a décidé d’un appel à la grève nationale spécifique à l’EPS pour le vendredi 2 avril 2004.
Face aux mensonges du Ministère de l’Éducation Nationale qui prétend qu’il y trop de professeurs d’EPS et supprime, à 8 jour du CAPES, plus de 41% des postes mis en concours, il s’agit de contester radicalement la politique actuelle menée par le gouvernement :

- baisse de l’enseignement et des conditions de travail

- remise en cause du sport scolaire

- dégradation des conditions d’études et du taux d’encadrement en STAPS...
Le SNEP Réunion dénoncera publiquement, chiffres à l’appui, dans les jours qui viennent, ces mensonges. D’ores et déjà, 14 postes d’EPS sont menacés de suppression localement.
Le bureau du SNEP propose à chaque équipe d’EPS de s’organiser le vendredi matin dans l’établissement pour trouver les meilleures formes d’actions possibles. Il donne rendez-vous à la profession toute entière, aux étudiants en STAPS et à l’IUFM ainsi qu’à toutes personnes concernées par ces problèmes, devant le rectorat pour exiger une audience auprès de M. le Recteur.
Le résultat des élections de dimanche montre que face à la “casse” sociale organisée par le gouvernement Raffarin, les grèves ont porté leurs fruits. ce gouvernement est désavoué, il nous faut demander des comptes aux nouveaux élus. La “rue” est plus que jamais d’actualité.


L’Intersyndicale Éducation appelle à un rassemblement mercredi prochain devant la préfecture contre la décentralisation à la sauce Raffarin

"Poursuivre avec détermination la bataille"

Pour l’intersyndicale Éducation, Michel Zerwetz, secrétaire départemental de la FSU, appelle à un rassemblement devant la préfecture de Saint-Denis, le 7 avril prochain à 14 heures 30, "jour où doit normalement s’engager le débat et le vote sur la loi de décentralisation, qui prévoit le transfert des TOS aux collectivités territoriales". L’appel est lancé pour amplifier, suite aux élections dernières, le mouvement de contestation. On lira ci-après l’appel de l’intersyndicale.

Le bilan des élections cantonales et régionales, qui a été marqué par une sévère condamnation de la politique gouvernementale de casse des structures de solidarité et des services publics, ne peut que nous encourager à poursuivre avec détermination la bataille que nous menons déjà depuis des mois pour la défense du service public de l’Éducation nationale.
Le secteur de l’éducation est en effet particulièrement visé par les mesures gouvernementales de transfert des TOS, de suppressions d’emplois et de diminution drastique des recrutements, au moment où de nombreux personnels devront être remplacés.
Nous devons imposer au gouvernement qu’il abandonne ces mesures qui constituent une offensive sans précédent contre l’École publique, et contre lesquelles la masse des personnels de l’Éducation nationale et des usagers se sont activement mobilisés pendant des semaines l’année scolaire dernière, particulièrement dans notre département.
C’est dans cette perspective que l’Intersyndicale Éducation appelle à un rassemblement devant la préfecture de Saint-Denis, le mercredi 7 avril à 14 heures 30, jour où doit normalement s’engager le débat et le vote sur la loi de décentralisation, qui prévoit le transfert des TOS aux collectivités territoriales.
Par ailleurs l’Intersyndicale Éducation s’adressera à tous les élus du département pour qu’ils apportent leur soutien à notre exigence d’abandon du transfert des TOS. Ces interventions s’adresseront aussi bien aux députés et sénateurs, qui seront amener à se prononcer sur la loi de décentralisation, qu’aux élus du Conseil général et du Conseil régional qui doivent très clairement se prononcer sur le refus de ce transfert.


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