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Rentrée scolaire et emplois
24 juillet 2007, par
Alors que la rentrée scolaire se profile, beaucoup de jeunes diplômés craignent de rester une année de plus sur le bord du chemin. Ne peut-on pas anticiper sur les besoins en postes de la fonction publique à La Réunion afin qu’un maximum des emplois créés soit occupé par des Réunionnais ? L’exemple des grands chantiers montre qu’une telle démarche est possible et qu’elle contribue à faire reculer le chômage tout en permettant à des jeunes de mettre leurs compétences au service du développement du pays.
L’an dernier, 850 nouveaux arrivants, dont beaucoup n’ont aucune attache avec La Réunion, ont occupé des postes disponibles dans notre île à la rentrée scolaire. Pendant ce temps, le nombre de jeunes diplômés au chômage augmente. Ne peut-on pas anticiper pour éviter que chaque année se reproduise ce que beaucoup ressentent comme une provocation ?
L’exemple de la démarche prise dans le cadre des grands chantiers montre pourtant qu’il est possible de donner les meilleures chances aux Réunionnais de se former afin de pouvoir être capables d’occuper les emplois créés.
Jeudi dernier, Paul Vergès, président de la Région, Anick Le Toullec, présidente de la Commission du développement humain de la collectivité et Franck-Olivier Lachaud, secrétaire général de la Préfecture, ont signé la "Lettre de mission prospective des besoins en main d’œuvre pour le tram-train et la route du Littoral".
Ce document signé par deux partenaires de ces grands chantiers, la Région et l’État, vise à anticiper les besoins en main d’œuvre pour la réalisation des travaux et le fonctionnement des infrastructures.
En effet, le tram-train peut à lui tout seul assurer la création de 6.000 emplois. Cela implique d’ores et déjà d’anticiper, afin de préparer un maximum de Réunionnais à occuper les postes qui seront créés. Les compétences ainsi acquises pourront non seulement servir au chantier prévu entre Sainte-Marie et Saint-Paul, mais également lors des extensions prévues du tram-train vers l’Est et le Sud. L’objectif étant de relier Saint-Joseph à Saint-Benoît par ce nouveau mode de déplacement qui sera l’épine dorsale de l’aménagement du territoire de La Réunion du million d’habitants.
Concertation et anticipation
Dans le contexte de chômage massif que connaît La Réunion, il est essentiel de tout faire pour que les emplois créés par ces chantiers soient occupés par des Réunionnais. Cela implique donc d’anticiper, dès maintenant. C’est le but de la convention signée jeudi entre l’État et la Région.
Au cours de la conférence de presse jeudi, Paul Vergès a rappelé que « ces grands travaux qui vont bientôt être lancés et qui sont reconnus au plan européen, sont la preuve que, lorsqu’il y a à la fois une volonté politique forte d’aménager un territoire et de créer les conditions pour générer de l’activité, ce qui était considéré comme impossible devient réalité ». Quant au secrétaire général de la Préfecture, il a souligné l’importance du travail à accomplir par les services de l’État chargé de la prospective : « Nous aurons deux à trois fois plus d’emplois que pour la route des Tamarins, il s’agira de bien articuler le volet de la formation à celui de l’emploi ».
Il est à noter que pour la programmation de ces grands chantiers, les partenaires peuvent s’appuyer sur l’expérience de la route des Tamarins. Pour les besoins en main d’œuvre, chacun a œuvré pour qu’un maximum de Réunionnais puisse occuper les emplois créés.
Des jeunes diplômés au chômage
Les grands chantiers ne sont pas les seuls gisements d’emplois à La Réunion. Un autre mérite d’être exploré : la fonction publique. Chaque année, un nombre croissant de Réunionnais acquiert un niveau de formation suffisant pour être capable d’enseigner. Dans le même temps, le chômage touche un jeune sur deux, et pour les jeunes diplômés, le droit au travail est souvent compromis.
Or, il est paradoxal de constater que du fait de l’accroissement démographique, les besoins en enseignants augmentent chaque année à La Réunion. Mais force est de constater que jusqu’à présent, l’accès des Réunionnais à ces emplois ne tient pas compte de la situation de détresse dans laquelle sont plongés les jeunes diplômés qui sont privés de travail.
L’an dernier, ce sont environ 850 enseignants et administratifs de l’Éducation nationale qui ont été mutés de Métropole vers La Réunion. Combien parmi eux n’ont aucune attache à La Réunion ? Une situation condamnée l’an dernier par le Parti communiste réunionnais pour qui telle manœuvre relevait de la provocation, eu égard au chômage massif touchant les jeunes diplômés réunionnais.
L’arrivée de nouveaux charters ?
Le PCR précisait qu’« il est extrêmement grave d’apprendre que 850 postes disponibles à La Réunion échappent pratiquement en totalité aux Réunionnais. Ne pas prendre en compte l’exaspération actuelle de la population vis-à-vis de ce problème et continuer de faire massivement appel à l’extérieur relève de la provocation ». Le PCR demandait au Recteur « d’organiser d’urgence une concertation avec les pouvoirs publics, les organisations syndicales et de parents d’élèves ». L’objectif était « de diagnostiquer nos besoins, de procéder aux recrutements concernés et de mettre en place les formations adéquates » afin que pareille situation ne se reproduise plus l’année suivante. Un an a passé et la rentrée scolaire approche, où en est-on ? Peut-on craindre que l’arrivée de charters de fonctionnaire mutés sera-t-il une nouvelle fois l’événement autour duquel se cristalliseront les exaspérations ? Gageons que cette fois-ci, le bon sens prévaudra et que des mesures seront prises pour prendre en compte la situation spécifique de La Réunion.
Manuel Marchal
Étendre la démarche à tous les gisements d’emplois
La convention signée entre la Région et l’État sur les besoins en main d’œuvre des grands chantiers prévoit qu’un comité stratégique associe tous les syndicats patronaux, des organismes de la formation continue, le service public de l’emploi (ANPE-ASSEDIC) et le Rectorat. Co-présidé par la Région et le Préfet, ce comité doit remplir deux missions essentielles. Tout d’abord « planifier les actions de formations initiales et continues » pour que ces dernières puissent répondre aux besoins créés par ces grands chantiers et à l’émergence de nouveaux métiers liés à l’exploitation de ces grandes infrastructures. Ensuite, « veiller à ce que les outils de formation en réponse soient mis en place dans des conditions optimales ».
En fonction de l’avancée des projets, des groupes de travail comprenant notamment les syndicats de salariés et les chambres consulaires pourront être mis en place.
La mise en place d’une telle concertation ne pourrait-elle pas exister pour anticiper sur les besoins en poste dans la fonction publique pour que le plus grand nombre possible de jeunes Réunionnais puisse travailler au pays si tel est leur volonté ?
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24 juillet 2007, 07:58, par jo
Cette idée est à priori intelligente .Mais une fois le gros chantier fini que vont devenir les travailleurs formés spécialement pour ce chantier ?...