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13 décembre 2012
Une étude de Proxinvest annonce les salaires des patrons du CAC 40 en France. 14 atteignent ou dépassent 240 SMIC. Voici le communiqué annonçant cette étude, qui rappelle combien les inégalités se creusent avec l’aggravation de la crise.
Après la forte hausse de 33% observée des rémunérations totales 2010 des présidents exécutifs du CAC 40, la rémunération totale moyenne des quarante dirigeants du CAC 40 se maintient au niveau élevé de 4 millions 246.000 euros pour les chiffres de l’exercice 2011 publiés en 2012, en hausse de 4%.
Retraitée des indemnités de départ, la rémunération moyenne totale des présidents exécutifs du CAC 40 baisse toutefois de 3%, baisse dont l’ampleur aurait pu être plus significative au regard de l’exercice 2011 marqué par une baisse des multiples de valorisation, une crise bancaire, une baisse de 17% du CAC 40 et un recul de 10% des bénéfices nets cumulés.
L’étude européenne rédigée par Proxinvest et ses partenaires de Expert Corporate Governance Service (ECGS) montre que la rémunération des dirigeants des sociétés cotées européennes a diminué un peu plus fortement (-5%) pour se situer à 3,7 millions d’euros en 2011 (sur la base d’un échantillon de 392 grandes sociétés européennes). La rémunération des dirigeants français se situe à la sixième place dans ce comparatif européen.
Les présidents exécutifs du SBF 80 (soit les 80 autres sociétés de l’indice SBF 120) auront vu leur rémunération totale, qui avait également augmenté de 32% en 2010, baisser en 2011 de 2%. En moyenne, un dirigeant du SBF 80 est deux fois moins rémunéré qu’un dirigeant du CAC 40 avec 2,06 millions d’euros.
Proxinvest observe la hausse poursuivie des rémunérations fixes, lesquelles ont un effet multiplicateur sur le long terme sur les autres rémunérations : le fixe moyen des dirigeants du CAC 40 franchit en 2011 le million d’euros, et l’on observe que cette part fixe progresse plus vite que l’inflation (depuis 2006, +9,4% dans le CAC 40 et +18,6% dans le SBF 80).
Les bonus annuels au titre de 2011 ont baissé de 8,6% au sein du CAC 40 et de 10,2% dans le SBF 80. Depuis 2006, ces parts variables ont progressé de +7% pour le CAC 40 et de +23% pour les 80 autres sociétés de l’indice SBF 120. Malgré cette baisse, les bonus annuels sont restés à un niveau élevé (124% du fixe), dépassant même le bonus cible moyen de 116% du fixe déterminé par les comités de rémunération en début d’exercice. Certains bonus comme ceux versés par Carrefour, GDF Suez, SCOR, Peugeot, Dexia, même si ces deux derniers n’ont pas été versés, attestent que la part variable n’est pas toujours en ligne avec la performance perçue par l’actionnaire.
On observe aussi la poursuite de l’extinction du recours aux options d’achat ou de souscription qui sont passés dans le CAC 40 de 51,5% de la rémunération totale en 2006 à 11,5% ou 487.000 euros en moyenne en 2011. La rémunération en actions gratuites dans le CAC 40 est passée, elle, de 3,7% du total en 2006 à 15,9% ou 873.000 euros en 2011. L’ensemble de ces éléments de rémunération actionnariale qui représentait 55% de la rémunération moyenne du CAC 40 en 2006 avait considérablement chuté jusqu’à un point bas de 2009 et reste en proportion relativement faible à 28% du total.
70.000 euros le jeton de présence
La rémunération moyenne de 4,2 millions d’euros d’un président exécutif du CAC 40 se décompose en 2011 de la manière suivante : 24% en rémunération fixe, 32% en variable annuel, 16% d’autres avantages, 16% en actions gratuites et 12% en options. On observe parallèlement le recours croissant aux versements pour partie différés d’espèces indexés sur l’action, lesquelles échappent à tout contrôle de l’assemblée générale des actionnaires.
Si l’on considère comme Proxinvest qu’une rémunération, pour ne pas être qualifiée de court terme, suppose une conditionnalité d’au moins trois ans, alors 16% seulement de la rémunération totale des présidents exécutifs du CAC 40 repose sur des conditions de performance à long terme. Ce manque de lien entre rémunération et performance à long terme est très préoccupant pour les investisseurs et il devient urgent qu’administrateurs et comités de rémunération mettent fin à la hausse des fixes, réduisent considérablement les bonus annuels au profit d’une vraie rémunération à long terme liée à la performance.
Comme les années précédentes, la rémunération de la mission des présidents non-exécutifs échappe à tout contrôle, au mépris de la hiérarchie légale qui soumet les jetons de présence et les rémunérations spéciales de tout administrateur à l’assemblée générale.
Le jeton de présence moyen autorisé dans le CAC 40 est passé de 71.000 à 70.000 euros et le montant finalement versé a été de 53.844 euros par administrateur non-exécutif, alors que le montant moyen autorisé des 80 autres sociétés était de 38.752 euros par administrateur et le montant finalement versé de 28.751 euros.
14 patrons au lieu de 11 au-dessus des 240 SMIC Quatorze dirigeants français en 2011, au lieu de onze en 2010, atteignent ou dépassent le plafond de Proxinvest de 240 SMIC, soit actuellement 4,6 millions d’euros : - Maurice Lévy de Publicis est exceptionnellement en tête avec le versement anticipé de ses bonus différés qui portent à 19,6 millions d’euros sa rémunération totale après 6,2 millions d’euros en 2010 ; - Carlos Ghosn (Renault — 13,3 millions d’euros après 9,7 millions d’euros, +38%), dont la rémunération chez Nissan demeure mal définie, - Bernard Charlès (Dassault Systèmes — avec 10,9 millions d’euros après 9,5 millions d’euros, +15%), - Bernard Arnault (LVMH — 10,8 millions d’euros après 9,7 millions d’euros, +11%), - Jean-Paul Agon (L’Oréal) — 7,7 millions d’euros après 10,7 millions d’euros, -28%), - Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis — 7,1 millions d’euros après 6,1 millions d’euros, +17%), - Frank Riboud (Danone — 6,1 millions d’euros après 5,9 millions d’euros, +3%), - Daniel Julien (Teleperformance — 5,6 millions d’euros après 3,2 millions d’euros, +76%), - Denis Kessler (SCOR — 5,5 millions d’euros après 4,2 millions d’euros, +20%), - Olivier Piou (Gemalto — 5,5 millions d’euros, +103%) - Gerard Mestrallet (GDF-Suez — 4,8 millions d’euros, +44%), - Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric — 4,7 millions d’euros, +12%), - Thierry Pilenko (Technip — 4,6 millions d’euros, +7%), - Henri de Castries (AXA — 4,6 millions d’euros, -7%). Les chiffres de Proxinvest n’incluent pourtant pas le complément de retraite sur-complémentaire dont bénéficient certains dirigeants, sans pour la plupart en communiquer le coût annuel. |
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