
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Alors que l’état d’urgence sanitaire permet de réduire les droits des travailleurs sans opposition
4 juin 2020
Un communiqué commun d’une Intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-FISL-MNL-FIDL appelle à un « un monde d’après sans autoritarisme et violences policières. Nos droits et nos libertés ne sont pas négociables ». Parmi leurs revendications figure le rétablissement du droit de manifester et l’arrêt du déploiement de STOP-COVID par crainte qu’elle soit utilisée pour le « contrôle du mouvement social ».
« Beaucoup de restrictions subsistent, notamment en matière de réunions et rassemblements. La liberté de manifester, quant à elle, n’est pas respectée à ce jour ! », indique un communiqué commun d’une Intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-FISL-MNL-FIDL qui rappelle que « le monde de l’avant virus avait déjà largement éborgné les libertés publiques : licenciements de syndicalistes, interdictions de manifester, violences policières voire judiciaires lors des manifestations, usages disproportionnés d’armes entraînant de nombreuses blessures, mutilations et décès… Cela a pris une telle ampleur que des organisations internationales comme l’ONU, tout comme le défenseur des droits, ont tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme sur l’état des libertés démocratiques dans notre pays ! »
Les syndicats rappellent que « en à peine deux mois, la liste est déjà bien longue des atteintes inadmissibles aux libertés publiques et syndicales » : « la période récente a été marquée par la poursuite de procédures disciplinaires à l’encontre de syndicalistes, comme à la SNCF ; ou même, dans la santé, pendant la pandémie, par des entraves patronales et, parfois, policières d’exercer les droits syndicaux fondamentaux pour faire respecter les conditions sanitaires liées à la pandémie ; par l’empêchement de droits de retrait avec l’appui du ministère du travail ; par des menaces sur le droit de grève, par des mises à pied de fonctionnaires pour avoir osé dénoncer l’état sanitaire déplorable ou contrôler les conditions de travail ; par des répressions violentes dans les quartiers populaires avec, à nouveau, des morts et des blessés ; par la répression des manifestations de mouvements sociaux ; par des atteintes aux possibilités de s’exprimer publiquement aux balcons et de manifester symboliquement le 1er-Mai ; par des entraves aux libertés de circuler et une forte répression pénale des « défauts répétés d’autorisations de déplacements » ; par des arrestations de manifestant.e.s lors de rassemblements, etc.
« Dans ce contexte, l’application Stop Covid et son détournement possible à des fins de contrôle du mouvement social nous font craindre pour nos libertés », écrivent les syndicats qui constatent que les manifestations restent interdites alors que les parcs d’attraction sont ouverts.
« Nous voulons un monde d’après sans autoritarisme et violences policières. Nos droits et nos libertés ne sont pas négociables », concluent les syndicats qui présentent leurs revendications :
• la levée de l’état d’urgence sanitaire qui ne protège pas mais qui contient des mesures liberticides et régressives ;
• le renforcement des droits des travailleur-se.s et des libertés syndicales et publiques pour l’ensemble de la population ;
• la garantie que toutes les mesures qui ont porté atteinte à nos libertés soient levées ;
• l’arrêt de l’application « Stop Covid », outil de traçage inacceptable ;
• l’arrêt du fichage des personnes ; qui ne permet pas le respect du secret médical et la confidentialité des donné, e.s personnelles ;
• l’arrêt total de la répression pour fait syndical ;
• l’arrêt de l’usage des méthodes ou matériels qui blessent et tuent : méthodes d’étouffement, LBD, grenades de désencerclement ;
• l’arrêt de l’impunité des personnes en charge de missions de sécurité qui commettent des violences ;
• l’arrêt des contrôles au faciès ;
• la suppression de l’IGPN et son remplacement par une instance indépendante de la police.
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