
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
tract du SNJ
5 décembre 2020
Tout ça pour ça ! Il y a deux ans, le 7 décembre 2018, un Didier
Robert très en colère organisait une conférence de presse à l’hôtel
de Région pour annoncer une plainte pour « diffamation et propos
mensongers » à l’encontre du Quotidien, de sa directrice de
publication et de son journaliste Franck Cellier. Dans la foulée, il
promettait aussi des plaintes pour « incitation à la haine, à la
violence et au meurtre » (rien que ça !) contre Le Quotidien et deux
organes de presse ayant repris ses informations, Freedom et Imaz
Press Réunion.
Le motif de ce courroux présidentiel ? Un article paru le jour même
dans Le Quotidien, expliquant de manière circonstanciée comment
Didier Robert avait prévu de récupérer rétroactivement pour plus de
100 000 euros de salaires, entre 2016 et 2018, en tant que PDG de
la SPL Réunion des musées régionaux.
Deux ans plus tard, le procès en diffamation intenté contre Le
Quotidien devait avoir lieu jeudi au tribunal au Champ-Fleuri. On
allait donc voir ce que l’on allait voir. Sauf que... on n’a rien vu.
Didier Robert a fait savoir par la voix de son avocat qu’il se désistait
de sa plainte.
Un accès de lucidité tardif mais bien compréhensible : depuis la
parution de l’article de notre confrère, un rapport de la Chambre
régionale des comptes a épinglé à son tour les rémunérations du
président-PDG et débouché sur son renvoi en correctionnelle pour
détournement de fonds publics.
La défense de Didider Robert s’annonçait donc périlleuse, et la
retraite en rase campagne l’option la plus raisonnable.
Ce qui est beaucoup moins compréhensible, en revanche, c’est la
discrétion de violette dont fait preuve la direction du Quotidien
depuis l’annonce de ce désistement. Alors que le journal et son
journaliste ont été traînés dans la boue et traités de pousse-aucrime, pas un mot, pas une ligne dans l’édition du jour à propos de
ce qui apparaît comme une victoire de la liberté de la presse et un
gage du sérieux de ses enquêtes.
Il faut consulter d’autres médias (Le Tangue, Imaz Press, Réunion
1ère) pour prendre connaissance de la piteuse rétractation du
président de Région.
Qu’est-ce qui justifie ce silence embarrassé ? On n’ose croire qu’il
s’agisse d’une affaire de gros sous, Didier Robert se posant
volontiers en sauveteur de médias en grande difficulté à coups de
subventions régionales.
Le public a le droit de connaître tous les tenants et aboutissants de
cette affaire. Et notamment celui de savoir qui va payer les frais de
justice engagés en pure perte dans cette procédure : le président
de Région lui-même ? Le contribuable ?
En décembre 2018, au plus fort de sa colère, Didier Robert avait
interpellé le SNJ sur de supposés manquements de notre confrère à
la déontologie. Ce à quoi le syndicat avait répondu dans un tract
que « les accusations gravissimes proférées par le président de
Région visent manifestement à réduire la presse au silence sur des
sujets qui, ne lui en déplaise, sont d’intérêt public ».
Ce silence qu’ils échouent à avoir par l’intimidation judiciaire, les
adversaires de la liberté de la presse ne doivent pas l’obtenir par la
perfusion financière.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Messages
27 février 2021, 19:20, par François MAUGIS
1635 25 février 2021.
Hommages au journaliste Frank CELLIER
Il y a à La Réunion beaucoup de profiteurs, encouragés ou ignorés par le pouvoir central.
Tous les spécialistes du monde économique et/ou politique, savent bien que de nombreux DOM ou TOM sont une mine d’or pour un certain nombre de personnalités qui ont compris le jeu pervers de Paris dans ce domaine. Maintenir dans la misère ou dans un déséquilibre économique digne d’un pays sous-développé, permet à Paris de conserver sa mainmise et sa domination sur ces territoires.
Et Paris s’appuie sur ces profiteurs locaux pour maintenir cette domination pervertie. La consigne non écrite pourrait se décliner de la façon suivante : "Enrichissez-vous, vous avez ma bénédiction mais attention, en contrepartie vous devez impérativement défendre les intérêts de la France métropolitaine".
Qu’on le veuille ou non, cela, immanquablement va mal finir.
Rendons grâce à ceux qui dénoncent ces scandales. Ils donnent un peu d’espoir à ceux qui croient encore en l’homme.
François-Michel MAUGIS, économiste
Fréderic PAULUS, psychanalyste