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Etude de l’INSEE
18 décembre 2015
À La Réunion, le chômage est plus élevé qu’en France métropolitaine et il dure plus longtemps : 2 ans et trois mois en moyenne en 2014. Ainsi, les deux tiers des personnes au chômage au sens du BIT cherchent un emploi depuis plus d’un an (contre 43 % en France métropolitaine). S’ils sont plus fortement touchés par le chômage que leurs aînés, les jeunes y restent cependant moins longtemps, en particulier, lorsqu’ils ont déjà vécu une expérience professionnelle de plus de 6 mois consécutifs.
En 2014, en moyenne annuelle, 94 200 personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) sur l’île de La Réunion. Parmi elles, 62100 personnes, recherchent un emploi depuis au moins un an et forment la catégorie dite des chômeurs de longue durée. Ces derniers constituent les deux tiers du nombre total de chômeurs, soit une proportion nettement plus élevée qu’en France métropolitaine (66 % contre 43 %).
Les chômeurs de très longue durée, à la recherche d’un emploi depuis au moins deux ans, représentent quant à eux 46 % des chômeurs de l’île, soit deux fois plus qu’en métropole (21 %). Ainsi, le chômage est plus important à La Réunion qu’en France métropolitaine (26,8 % contre 9,9 % en moyenne annuelle en 2014), et il dure plus longtemps (27 mois en moyenne contre 14 mois).
L’âge est le facteur qui influence le plus la durée du chômage. Les jeunes sont les plus affectés par le chômage (55 % des actifs de 15 à 24 ans en 2014) mais ils y restent moins longtemps que leurs aînés. Les transitions vers l’emploi, même courtes et provisoires, sont en effet plus fréquentes pour les jeunes.
Entre 15 et 19 ans, seulement 28 % des chômeurs recherchent un emploi depuis au moins un an. à 20-24 ans, la part des chômeurs de longue durée double (54 %) mais reste 0 inférieure aux autres classes d’âge. En particulier, les seniors rencontrent les plus grandes difficultés à sortir du chômage :
86 % des chômeurs de 55 à 64 ans sont au chômage depuis plus d’un an. Ils sont par contre beaucoup moins souvent au chômage que les jeunes (16,5 %).
Une expérience professionnelle déjà acquise favorise le retour à l’emploi et diminue la durée du chômage.
Entre 15 et 19 ans, seuls 4 % des chômeurs ayant déjà exercé un emploi durable d’au moins six mois, sont au chômage depuis plus d’un an. Mais cette première expérience est difficile à acquérir : seulement un chômeur sur cinq âgé de 15 à 19 ans a déjà travaillé au moins six mois consécutivement.
Entre 20 et 24 ans, ils sont deux fois plus nombreux à être dans ce cas. Là encore, ils sont avantagés puisque 34 % d’entre eux sont au chômage depuis plus d’un an, contre 72 % de ceux qui n’ont jamais eu d’emploi durable.
Par la suite, ne pas avoir eu une expérience significative d’emploi constitue un handicap encore plus marqué pour l’insertion. Ainsi, 85 % des chômeurs de 25 à 34 ans n’ayant jamais eu d’emploi régulier sont au chômage de longue durée.
La catégorie sociale et le secteur d’activité du dernier emploi exercé influent également sur la durée de chômage. Plus l’emploi précédent est qualifié et plus la durée du chômage est courte : 55 % des cadres et professions intermédiaires au chômage y sont depuis plus d’un an, contre 71 % des employés. Seuls, les employés exerçant auprès de particuliers employeurs restent moins longtemps au chômage.
Plus généralement, les chômeurs ayant déjà travaillé dans les secteurs des services dédiés aux personnes comme dans les activités sportives, de loisirs et associatives, ont moins de chance de rester longtemps au chômage. C’est aussi le cas des chômeurs qui recherchent un emploi en tant qu’ouvrier qualifié dans le transport et l’entreposage. À l’inverse, dans les secteurs agricoles, la fonction publique et l’enseignement, la recherche d’emploi s’avère plus longue.
Enfin, plus le niveau de formation du chômeur est élevé et plus les chances de sortie rapide du chômage sont fortes. Ainsi, 56 % des chômeurs diplômés du supérieur sont au chômage depuis moins d’un an contre 27 % de ceux qui n’ont pas de diplôme.
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