Les ex-salariés de l’ARAST toujours mobilisés

Deuxième nuit de camping hier

7 janvier 2010

Une soixantaine d’ex-salariés de l’ARAST (Association régionale d’accompagnement social territorialisé) ont demeuré au Conseil général hier en fin d’après-midi. Ils étaient une vingtaine à camper sur place pour la deuxième nuit consécutive. Nassimah Dindar, la présidente du Conseil général, est arrivée sur l’île hier. Elle a passé l’après-midi à étudier ce conflit avec ses conseillers et devrait venir à la rencontre des manifestants dans la journée d’aujourd’hui.

Les ex-salariés de l’ARAST exigent d’être reçus par un élu du Département afin d’obtenir une aide d’urgence en attendant que l’imbroglio autour de l’entité responsable de leur verser leurs indemnités de licenciement soit réglé. 

Pour accélérer le processus, les travailleurs sociaux ont décidé de saisir la justice. Afin de déterminer si l’AGS (Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés) est véritablement dans son droit en ne versant pas les indemnités de licenciement, ils déposeront une demande de jugement en référé dès que le délai de réflexion de cinq jours accordé à l’organisme qui a perçu les cotisations patronales de l’ARAST sera écoulé, soit aujourd’hui. La demande devrait donc atterrir sur le bureau de leur avocat dès demain matin. 

Depuis plus d’une semaine, les anciens de l’ARAST manifestent leur désarroi avec force et détermination. La journée de ce mardi 5 janvier a connu de nombreuses manifestations : au Conseil général, à la Préfecture, au siège de l’AGS, pour finalement de nouveau se retourner contre le Conseil général, où une trentaine de manifestants ont passé la nuit. 

Les 1.196 employés de l’association d’aide à domicile sont sans le sou depuis le 28 novembre 2009, date de sa liquidation judiciaire. Depuis, l’AGS et le Conseil général se rejettent la responsabilité du traitement des dossiers des anciens de l’association d’aide à domicile et de protection de l’enfance.

ARAST

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