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Après le lycée ou un emploi dit “aidé”
11 août 2004
Entre 50 et 85% des anciens bénéficiaires de contrats aidés occupent un emploi trois ans après être sortis du dispositif en 2003, mais leur trajectoire professionnelle varie sensiblement selon le programme suivi, selon une étude du ministère du Travail publiée jeudi dernier.
Ainsi, trois ans après leur sortie du dispositif, 84,8% des bénéficiaires de contrats de qualification occupent un emploi dit "classique" (contrats de droit commun) et 1,8% un emploi aidé, seuls 9,6% d’entre eux étant au chômage. De même, 80,4% des apprentis ont un emploi classique, 5,7% un emploi aidé et 9,8% sont au chômage. Toujours dans le secteur marchand, 74,3% des anciens bénéficiaires de contrat initiative emploi (CIE) occupent un emploi classique, 2,0% un emploi aidé, tandis que 15,1% sont au chômage.
À l’autre extrémité du spectre, seuls 38,0% des bénéficiaires de contrat emploi solidarité (CES) occupent un emploi classique et 21,4% un emploi aidé, tandis que 28,7% d’entre eux sont au chômage. De même, 39,7% des jeunes en difficulté ayant participé au programme TRACE ont un emploi classique et 9,2% un emploi aidé, tandis que 38,3% restent au chômage.
Les anciens bénéficiaires de stages d’insertion et de formation à l’emploi (SIFE) sont 48,6% à occuper un emploi classique et 8,9% un emploi aidé, mais 31,2% sont au chômage.
Autre étude sur l’emploi publiée récemment : celle du ministère de l’Éducation nationale. Elle porte sur l’insertion professionnelle des jeunes sortant du lycée sans poursuivre d’études supérieures. Et pour ces jeunes, les difficulté augmente car en un an, de 2002 à 2003, le taux d’insertion a fortement baissé de 2002 à 2003, passant de 69,8% à 57,8% et chutant donc de douze points.
Le recul de l’emploi touche plus particulièrement les moins diplômés. Ainsi, ceux qui quittent le lycée sans diplôme ne sont que 27,5% à avoir trouvé un emploi en 2003 (40,8% en 2002). Les titulaires d’un CAP ou BEP sont 55,4% à avoir trouvé un emploi (68,1% en 2002). Pour les bacheliers, le taux d’emploi passe de 78,3% à 71,1% pour le bac techno, de 77,5% à 67,9% pour le bac pro et de 81,2% à 68,9% pour le bac général.
Le ministère explique cette chute par "la dégradation générale du marché du travail qui accroît la sélectivité des embauches". Il y ajoute "la progression des emplois précaires qui met en concurrence les nouveaux sortants et ceux qui ont quitté le système éducatif un an avant mais sans trouver d’emploi stable". Il note également "l’arrêt des contrats d’emplois-jeunes".
Par ailleurs, l’écart entre les filles et les garçons s’est resserré en 2003, passant de 6,3 points à 3,7. Les garçons voient leur taux d’emploi passer de 73,7% à 59,7% et les filles de 67,3% à 56%.
L’ADEME amputée de 28% de son budget
Les crédits d’investissements de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) vont être amputés de 74 millions d’euros cette année. Cette coupe représenterait 28% des moyens d’action de l’ADEME, qui s’établissaient initialement à 262 millions d’euros. L’ADEME reçoit les trois quarts de son budget du ministère de l’Ecologie. Elle a été informée "début juillet" de cette coupe, avant l’annonce le 22 juillet du Plan climat par le ministre de l’Ecologie, Serge Lepeltier. Dans un communiqué publié le 29 juillet, l’ADEME déclarait qu’elle "sera un des principaux acteurs de la mise en oeuvre du Plan climat". L’ADEME intervient notamment dans les économies d’énergies et la promotion des énergies renouvelables, principaux axes du "Plan climat 2004".
Simplifier l’obtention de visas pour entrer dans les DOM
La 3ème conférence des présidents et vice-présidents des communautés de communes et d’agglomération d’outre-mer, qui s’est achevée début août au Marigot (Martinique), a plaidé pour une simplification des demandes administratives temporaires d’entrée sur le territoire (visas) des départements d’outre-mer. À terme, elle a souhaité "l’intégration de tous les DOM à l’espace Schengen".
La conférence a également demandé à l’État "d’ouvrir la possibilité d’élargir le champ de compétence des communautés ultramarines aux transports maritimes et fluviaux". En outre, devant les déficits constatés sur les superficies nécessaires au développement économique dans le cadre des SAR (Schéma d’aménagement régional), elle a souhaité que les collectivités régionales procèdent "dans les meilleurs délais à la révision des SAR".
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