
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Grève au centre courrier de Saint-Denis
25 janvier 2005
La CGTR-PTT a déposé un préavis de grève illimité à compter d’hier pour l’ensemble des personnels, fonctionnaires et contractuels. La surcharge de travail et le déficit de formation pour les facteurs sont au cœur des revendications. Les propositions de la direction seront discutées entre agents ce matin, dès la prise de service.
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Ils étaient plus d’une vingtaine hier, fonctionnaires et contractuels de tous syndicats, à répondre à l’appel à la grève de la CGTR-PTT. Ils se sont mobilisés devant les grilles du centre courrier de Saint-Denis pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.
Cette mobilisation n’a pas eu d’incidence sur la distribution du courrier des particuliers dans les secteurs de Saint-Denis ville, des Hauts de Bellepierre et du Bas-de-la-Rivière. La livraison des entreprises a en revanche été perturbée.
Avec 37.000 plis en moyenne à traiter chaque jour, une augmentation de la masse du courrier, donc du temps de tri et de distribution, les 43 agents du centre courrier de Saint-Denis (36 facteurs et 7 tournées en voiture) accusent une dégradation de leurs conditions de travail (*).
Départs à la retraite non remplacés, manque d’effectifs, précarisation des emplois, personnel en congé : "le surplus de travail est reporté sur les collègues", précise Harry Delannay, secrétaire départemental CGTR-PTT. "Tous les bureaux ont ces problèmes, mais si l’on ne dit rien, que l’on accepte toujours, cela fini par exploser", poursuit-il.
Le centre courrier de Saint-Denis a donc décidé de réagir. En plus de la surcharge de travail, les représentants de la CGTR-PTT, lors d’une brève audition avec la direction hier matin, ont également dénoncé le manque de formation des agents du courrier. Ils réclament 6 jours de formation pour les facteurs, condition indispensable, selon eux, au bon fonctionnement du service.
En effet, les agents estiment que les 3 jours de formation actuellement destinés à familiariser les nouveaux éléments à la distribution du courrier ne sont pas suffisants. Des erreurs de tri et de distribution se font ressentir, de même qu’un rallongement de la journée de travail, commencée à 6 heures et terminée à 17 heures, sans aucune compensation.
Dans le courant de l’après-midi, la direction a soumis son relevé de propositions. "Elle fait quelques concessions sur la question de la formation mais ne cède pas totalement aux 6 jours demandés", nous confiait Harry Delannay, en fin de journée. Elle propose que 4 jours de formation soient alloués aux agents qui connaissent déjà la distribution, à ceux du bureau ou aux anciens CDD.
Dans le cas où les conditions d’adaptation des nouveaux affectés à la distribution du courrier et des paquets, pour les tournées dites mixtes moto, seraient démontrées, alors la direction pourrait, par dérogation, accorder les 6 jours de formation demandés.
Déjà, le secrétaire syndical ne se fait guère d’illusion. La formation a un coût et La Poste souhaite économiser. S’agissant de la surcharge de travail dénoncée par les agents du centre courrier de Saint-Denis, elle propose de faire une évaluation chaque semaine sur chaque tournée. Ce n’est qu’après ce constat, s’il y a surcharge de travail avérée, qu’une compensation éventuelle pourrait être envisagée.
Dès 6 heures ce matin, Harry Delannay doit transmettra les propositions de la direction à ses collègues. Ce n’est qu’après concertation entre les agents que la décision de poursuivre le mouvement de grève ou d’accepter ces premières annonces sera prise.
(*) En moyenne, chaque agent traite donc 860 plis par jour.
Estéfany
La rentabilité à tout prix
Suite aux diverses revendications des salariés l’année passée, la direction s’était engagée à transférer du personnel CDD en CDI pour combler des postes, à muter des fonctionnaires réunionnais exerçant en Métropole depuis plusieurs années et qui attendent de pouvoir rentrer chez eux. Parmi les grévistes, l’un d’eux est resté 30 ans en Métropole, alors qu’à son arrivée on lui promettait un retour à La Réunion d’ici 5 mois.
Aujourd’hui, à peu près 2.000 agents réunionnais âgés en moyenne de 50 ans sont dans le même cas.
Dans l’attente de l’application effective de ces "promesses", "ce sont les contractuels des bureaux qui comblent le manque", explique Harry Delannay. Des contractuels qui, comme les titulaires, dénoncent les pratiques agressives d’une direction qui met constamment la pression sur son personnel.
"Si tu ne veux pas, d’autres attendent derrière", nous livre un jeune homme qui parle de chantage à l’emploi. Des conditions de travail et une rupture du dialogue social qui pèsent de plus en plus lourd sur les épaules des agents du centre courrier, comme sur celles des employés du service guichet.
Des salariés pour qui la réforme de La Poste s’accompagne de son lot d’inquiétudes. Impuissants face à une privatisation amorcée, les actuels fonctionnaires de la Poste voient la fin de leur statut se profiler, la fin d’un service public PTT qui, depuis des années, rend de grands services à la population, surtout à celle qui vit dans les écarts des villes. L’heure n’est pas aux considérations humaines, les employés de La Poste en sont conscients, mais à la rentabilité à tout prix. "C’est le langage de La Poste".
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