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Grève dans le B.T.P.
14 mai 2004
Hier soir, l’accord négocié par la FRBTP, la CFDT, FO et la CFTC coûtera peu au patronat : gel des indemnités jusqu’en 2008, rien pour les précaires avant juillet 2005, hausse des prix des marchés publics. Cela explique pourquoi la CGTR a quitté la table des négociations.
Mercredi soir, à l’issue d’une réunion de concertation marathon entre la FRBTP (syndicat patronal) et l’intersyndicale CGTR, CFDT, FO, CFTC, il semblait qu’une solution avait commencé à se dessiner dans le conflit du Bâtiment et des travaux publics (PTP), qui en est aujourd’hui à son 12ème jour. À la demande du préfet Gonthier Friedérici, le patronat avait accepté de "lâcher du lest".
La FRBTP proposait de verser les primes de transport et de trajet aux salariés en emplois précaires selon un échéancier de 4 ans (de 2005 à 2008) à raison de 25% par an. Jusqu’à présent, le patronat voulait que le versement soit étalé de 2006 à 2010. Les syndicats qui revendiquaient un versement immédiat "selon les engagements pris par le patronat fin 2003" prenaient acte de "cette proposition" et annonçaient qu’ils allaient la soumettre à la base.
Dans un communiqué rendu public hier matin, le préfet se félicitait des "avancées importantes enregistrées" la veille et notait qu’à son sens "tout est désormais réuni pour de que conflit cesse dès aujourd’hui (jeudi - NDLR)" et qu’un accord soit signé entre les deux parties dans la journée.
Il n’en a pas été ainsi. À son arrivée à la préfecture hier vers 15 heures pour une nouvelle réunion de concertation avec le patronat, Alain Naillet de la CGTR Bâtiment annonçait immédiatement : "il reste encore d’importants points d’interrogation. Il faut lever toutes les incertitudes avant de signer quoi que ce soit". Il se disait "pessimiste" quant à la signature d’un accord pour le soir même car, disait-il "nous ne sommes pas dans une logique de signature".
C’est l’échéancier proposé par le patronat qui posait une nouvelle fois problème. L’intersyndicale réclamait que le versement des primes de trajet et de transport soit étalé sur 3 ans (de 2005 à 2007) à raison de 33% par an et non pas sur 4 ans (de 2005 à 2008) à raison de 25% par an.
À 19 heures, les deux parties qui négociaient en présence du sous-préfet Jean-Michel Quiard et du directeur du Travail et de l’emploi, Alix Séry, n’étaient toujours pas parvenues à se mettre d’accord. "Les choses avancent doucement, mais je doute fort que l’on arrive à signer un quelconque accord ce soir. Il faut de toute façon que nous soumettions à la base et à nos juristes toute proposition éventuelle faite par le patronat", expliquait Alain Naillet lors d’une suspension de séance.
Il précisait d’ailleurs qu’une réunion de négociation, cette fois sur les salaires, doit avoir lieu aujourd’hui à 10 heures à la préfecture.
Tard dans la soirée, coup de théâtre : trois syndicats (la CFDT, FO et la CFTC) ont fait des concessions au patronat. Concessions que la CGTR ne voulait pas suivre : gel des indemnités jusqu’en 2008, rien pour les précaires avant juillet 2005. Par ailleurs, ce que les précaires gagneront dans 14 mois sera financé par les contribuables et non par le patronat, avec la hausse des marchés publics, souligne Alain Naillet de la CGTR.
En marge de ces discussions, une trentaine de grévistes du BTP à bord d’une dizaine de voitures ont organisé en début d’après-midi une opération entre La Possession et Saint-Denis. Le ralentissement n’a pas tardé à provoquer un embouteillage de 9 kilomètres sur la route du littoral.
Les responsables syndicaux n’avaient pas été prévenus de cette opération. Ils en ont d’ailleurs pris connaissance à leur arrivée à la réunion de concertation en préfecture. Les dirigeants syndicaux ont alors demandé aux grévistes de mettre fin à leur action. Le convoi était alors presque arrivé à Saint-Denis.
Rappelons que le BTP est en grève depuis le lundi 3 mai.
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