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23 avril 2008
Le SGPEN-CGTR vient d’avoir connaissance que la quasi-totalité des personnels TOS en C.A.E des lycées comme des collèges dont les contrats arrivent à échéance cette année ou qui ont déjà pris fin en janvier, février et mars 2008 ne seront pas reconduits ou repris.
C’est une terrible nouvelle pour ces centaines d’hommes et de femmes qui espéraient une légitime reconnaissance des nombreuses années passées au service de la communauté éducative et qui se retrouvent, de fait, exclus.
La seule possibilité de maintenir l’emploi pour nos collègues, notamment les plus anciens, serait de les faire glisser sur des C.U.I. Seuls quelques rares cas, avant l’appel au boycott des chefs d’établissements, ont pu bénéficier d’un tel dispositif (dans les collèges).
Juridiquement, c’est possible, puisqu’à l’instar des CAV, les CAE TOS peuvent être éligibles au C.U.I.
Mais l’Etat, en n’accordant pas les dotations correspondantes pour accompagner une telle démarche, “plombe” la formule C.U.I qui, rappelons-le, avait soi-disant vocation à déboucher sur des emplois pérennes.
Les syndicats des chefs d’établissement qui ne s’intéressent aux précaires qu’à partir du moment où leur responsabilité d’employeurs pourrait être engagée se sont vite engouffrés dans la brèche en appelant au boycott de la signature des C.U.I.
Le fait que des personnels se retrouvent sur le bord du chemin après plus de 10 ans de services est, pour le SGPEN-CGTR et les hommes et femmes épris de justice sociale, humainement inacceptable et socialement dramatique.
C’est non seulement un véritable gâchis humain mais aussi un intolérable gâchis de compétences, d’autant qu’ils seront remplacés (en partie seulement) par de nouveaux précaires encore plus précaires, sur des contrats de 6 mois.
Comme un puits sans fond, la précarité est de nouveau institutionnalisée par l’Etat, une précarité davantage renforcée, une précarité souhaitée, une précarité soigneusement entretenue par les pouvoirs publics, pour ne pas remettre à niveau les effectifs de titulaires faisant cruellement défaut dans notre académie.
L’objectif du SGPEN-CGTR demeure la transformation des emplois précaires en emplois statutaires par le moyen de la titularisation des personnels précaires les plus anciens. A cet égard, l’intégration de ces personnels aurait pu permettre de combler le déficit actuel de postes.
La réponse apportée par l’état est, au contraire, de se débarrasser de nos collègues pour recruter des précaires encore plus précaires.
Pas question d’accepter une précarité renforcée, pas plus d’ailleurs que la précarité actuelle. Ce sont des emplois stables et pérennes dont nous avons besoin.
En conséquence, le SGPEN-CGTR, conformément aux résolutions arrêtées par l’intersyndicale de l’éducation, avec le soutien de la FCPE, appelle tous les élus des Conseils d’administration des collèges et lycées à s’opposer au recours à de nouveaux emplois précaires et aux recrutements de personnels encore plus précaires qui seront également jetés comme des kleenex.
Le SGPEN-CGTR, qui apporte son soutien à toutes les initiatives et mobilisations en cours contre les suppressions d’emplois et la casse programmée de notre système éducatif, appelle d’ores et déjà toutes les composantes syndicales, toutes les organisations lycéennes, toute la communauté éducative à préparer activement et dans l’unité la plus large la journée de mobilisation du 15 mai 2008 dans la perspective d’une lutte à la hauteur des enjeux :
- Pour l’arrêt du recours à la précarité
- Contre toute suppression d’emploi
- Pour une remise à niveau des emplois de titulaires qui passe par la titularisation notamment des précaires les plus anciens.
Le SGPEN-CGTR se déclare favorable à une riposte générale s’inscrivant dans la durée qui dépasse le cadre des journées d’actions à répétition.
Le Secrétaire général du SGPEN-CGTR
Patrick Corré
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