Défilé du 1er mai à Saint-Denis

Face à la gravité de la situation actuelle : des mesures immédiates

2 mai 2013

Militants du monde associatif, syndical et politique ont défilé hier à l’occasion du 1er mai hier dans les rues de Saint-Denis. Face à la gravité de la situation actuelle et en particulier, celle de l’emploi, avec un nombre inquiétant de demandeurs dans l’île, il importe d’y apporter des solutions immédiates. Pointé du doigt l’ANI, cette mesure n’est pas encore signée, il est encore temps d’agir pour une autre. C’est ce que suggèrent nombre de personnes à cette manifestation.

À la tête du défilé, la banderole des syndicats : non à l’ANI.

Hier matin, rendez-vous était donné à 9 heures au Jardin de l’État à Saint-Denis. À l’appel de la CGTR, de la FSU, de l’UNEF et du SAIPER, de nombreux manifestants se sont rassemblés. Parmi eux figurait une délégation du Parti communiste réunionnais conduite par Elie Hoarau, secrétaire général.

Le défilé a ensuite marché le long de la rue de Paris. Il a ensuite emprunté l’avenue de la Victoire avant de se terminer devant la Préfecture.

Parmi les nombreuses revendications, la banderole de tête annonçait la lutte contre l’ANI, l’accord national interprofessionnel. Pour les manifestants, rien n’est perdu, ce texte peut encore être retiré.

D’autres mots d’ordre alertent sur la crise sociale à La Réunion. C’est notamment la menace qui pèse sur le RSTA et la prime COSPAR. D’autres panneaux portaient la revendication de la priorité à l’emploi pour les Réunionnais à La Réunion.
Retour en images.

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