
Les sites classés à l’Unesco menacés par un risque grave lié à l’eau
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Des factures de 2.000 euros par trimestre
10 août 2009
À cause du climat et de la pauvreté des sols, des planteurs des Hauts de l’Ouest doivent utiliser beaucoup plus d’eau pour atteindre des rendements suffisants. Le prix à payer pour l’eau représente 20% des charges payées par les planteurs de l’Antenne 4. La CGPER revendique la suppression de la TVA et un alignement sur le prix payé par les planteurs du Sud.
Voici une dizaine d’années, les terres de la région de Villèle et La Saline ont vu arriver l’eau. Appelé l’Antenne 4, ce secteur est en effet le premier qui a été irrigué par l’eau puisée dans la rivière des Galets. Rappelons que cette opération s’inscrit dans le chantier du basculement des Eaux de l’Est vers l’Ouest, qui consiste à capter en plusieurs points de la zone au vent des masses d’eau qui doivent ensuite recharger la rivière des Galets, afin que cette dernière puisse alimenter de manière durable 7.500 hectares de terres agricoles, dont 5.300 de cannes à sucre. Ces terres se situent dans les hauts de l’Ouest.
Depuis l’arrivée de l’eau dans les Hauts de l’Ouest, ce sont majoritairement de jeunes planteurs qui se sont installés sur ces nouvelles terres. Si ces terres sont irriguées, elles ne sont pas d’aussi bonne qualité agronomique que celles qui ont disparu sous les pistes de Gillot ou lors de l’extension de Saint-Denis vers l’Est. À la différence des anciennes terres à canne, celles des hauts de l’Ouest sont rocailleuses, elles retiennent donc l’eau moins facilement. De plus, le climat est sec, ce qui favorise l’évaporation. Pour obtenir des rendements satisfaisants, c’est-à-dire supérieurs à 100 tonnes à l’hectares, les planteurs sont donc obligés d’arroser beaucoup. Résultat : le prix des factures explose, ce qui pèse sur les comptes de ces jeunes chefs d’entreprise agricole. Hier près de la balance des Tamarins, Jean-Yves Minatchy tenait une réunion d’information en compagnie d’une quarantaine de planteurs pour faire part de plusieurs propositions face à cette situation.
Le président de la CGPER et de la Chambre d’agriculture constate que la consommation en eau de ces planteurs est deux fois plus importantes que sur d’autres périmètres irrigués, notamment le Sud : entre 6.000 à 7.000 mètres cubes par hectares. Cette forte consommation provoque des factures trimestrielles avoisinant les 2.000 euros. Des planteurs n’ont pas une trésorerie suffisante et réduisent leur consommation. Automatiquement, leur production et leur revenu diminuent.
Jean-Yves Minatchy propose de supprimer les taxes sur le prix de l’eau, et l’alignement sur le prix payé dans le Sud. La suppression de la seule taxe, la TVA, permettrait déjà une baisse de 2,1%.
« Ce n’est pas le moment de décourager le planteur », souligne Jean-Yves Minatchy qui rappelle plusieurs avancées obtenues cette année : l’exonération de la taxe foncière sur le non-bâti, la baisse du prix de l’engrais et la revalorisation de la bagasse.
Jean-Yves Minatchy propose plusieurs mesures pour faire baisser le prix de l’eau.
La réunion d’hier a été l’occasion de faire un point sur la campagne sucrière dans le Sud. À pareille époque en 2008, l’usine du Gol avait broyé 160.000 tonnes pour une richesse de 12,25. Cette année, le Gol a traité 135.000 tonnes, avec une richesse de 13,10.
Cette diminution s’explique par la multiplication des pannes. Tous les travaux de maintenance doivent être faits à l’intercampagne, rappelle Jean-Yves Minatchy. Les prévisions 2009 laissent augurer d’une meilleure récolte que l’an dernier, mais quand un incident survient, les planteurs ne sont pas informés et ils ne peuvent pas s’organiser face à un décalage des livraisons.
Le président de la Chambre d’agriculture rappelle également que ce qui n’a pas été coupé en ce moment sera plus difficile à couper en été. Avec la chaleur, le rendement du coupeur diminue.
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