Assemblée générale CGTR Nord

« Faire entendre la voix de toute La Réunion d’en bas » !

16 avril 2007

Au cours de l’Assemblée générale de la CGTR-Nord, tenue samedi dernier : la semaine d’actions qui rythmera la semaine suivant le premier tour de l’élection présidentielle. Une semaine placée sous le signe de la lutte revendicative et qui aura comme principaux mots d’ordre : amplification de la mobilisation pour porter au plus loin les revendications des travailleurs, privés d’emploi et/ou en activité. Autrement dit, une lutte qui promet d’être de plus haut niveau afin qu’en cette période électorale, « le Social soit considéré à sa juste place », c’est-à-dire au cœur de tout et que par conséquent, la voix du peuple soit non seulement entendue mais surtout prise en compte. Afin que le Social soit reconnu comme une des colonnes vertébrales de la société qu’il structure. Explications :

Ivan Hoareau, Secrétaire général de la CGTR, et Jacques Bhugon, Secrétaire général de la CGTR-Nord.
(photo MM)

"Augmentation des salaires" et "renforcement de notre organisation " : Ces deux thèmes ont été au centre de l’Assemblée générale de la CGTR-NORD, tenue au centre de Formation de la CCIR au Parc des Expositions du Chaudron. Une assemblée présidée par son Secrétaire général, Jacques Bhugon, en présence notamment d’Ivan Hoareau, le Secrétaire général de la Confédération.
Au cours de leurs respectives interventions, les deux dirigeants syndicaux ont rappelé que la lutte de tous les salariés - en activité, privés d’emploi et à la retraite - était indissociable de la bataille générale pour l’emploi. Des luttes convergentes ayant en ligne de mire un seul adversaire : la politique ultralibérale menée par l’actuel gouvernement et dont la continuité a été assurée d’être relevée par Nicolas Sarkosy, « le candidat auto-proclamé du MEDEF » ; rappelant au passage que, par exemple, la cotisation patronale à son organisation syndicale est prélevée sur la richesse créée par l’entreprise. Et les deux dirigeants syndicaux de souligner l’accentuation des remises en cause du Code du Travail promises par Nicolas sarkozy au Patronat, en cas d’élection à l’Elysée.

Choix de société

« Sous l’actuel gouvernement, il y a déjà eu une reécriture du Code du Travail. Sarkozy promet d’aller encore plus loin, en remettant en cause de nombreuses autres dispositions, tel le droit de grève », soulignent les deux dirigeants syndicaux qui assurent qu’il ne fait pas de doute que la vision ultra-libérale de Nicolas Sarkozy contribuera davantage à appauvrir et à exclure les retraités, les travailleurs précaires, ceux en activité et privés d’emploi. Autant de catégories sociales qui représentent un corps électoral très important, suscepible d’imposer un nouveau choix de société : un choix privilégiant le Social, c’est-à-dire l’être humain, dans sa globalité et la satisfaction de toutes ses revendications.
Un choix de société contenu dans le programme de la semaine d’actions prévue du 23 au 29 avril avec comme point d’orgue la journée du 1er mai : Une journée où toute La Réunion d’en bas sera invitée à prendre toutes ses revendications en mains et à les faire vivre pour leur donner corps. Une journée où, en d’autres termes, la rue sera appelée à faire entendre sa voix et à parler « haut et fort d’une seule et même voix » : celle d’un peuple debout déterminé à imposer le respect de « ses droits, rien que ses droits, mais tous de ses droits ».

Manuel Marchal


Thèmes de la semaine d’actions

Salaires et adhésions

Deux revendications principales au cœur la semaine d’actions du 23 au 29 avril : les salaires et les adhésions.
Ivan Hoareau détaille ces deux mots d’ordre. Pour les salaires, le SMIC à 1.500 euros tout de suite, une augmentation qui aura des répercussions sur les rémunérations et les prestations sociales calculées par rapport au SMIC. Quant aux adhésions, elles constituent la base sur laquelle s’appuie l’organisation syndicale pour avoir les moyens de ses actions. « Nous voulons faire un saut qualicatif, cela demande des moyens ». Cette semaine d’actions est appelée à déboucher sur un 1er mai unitaire.
Sur l’élection présidentielle, Ivan Hoareau rappelle la position du syndicat : que les travailleurs se positionnent par rapport à leur vécu et leurs revendications. Tout en mettant en garde contre la démagogie de mots d’ordre trompeurs comme « travailler plus pour gagner plus », le Secrétaire général de la CGTR souligne que certains candidats veulent remettre en cause le droit de grève.


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