Débrayage des sapeurs pompiers de Saint-Benoît hier

Faudra-t-il un accident grave pour réagir ?

8 juillet 2004

Hier matin, les sapeurs pompiers du Centre de secours et d’incendie de Saint-Benoît ont débrayé pour dénoncer les conditions déplorables d’hygiène et de sécurité dans lesquelles ils doivent exercer leur profession. L’Union régionale Est CGTR s’insurge et parle de "comble pour un corps de métier qui intervient dans la population pour justement veiller au respect de l’hygiène et de la sécurité !"
Après de nombreuses plaintes auprès de la direction du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), les sapeurs pompiers bénédictins ont informé la présidente du Département (un des financeurs du SDIS) et le préfet - en tant que représentant de l’autorité de l’État - du débrayage d’hier matin : depuis trois ans, ils travaillent dans des locaux insalubres et non conformes aux normes de sécurité.
Sollicité également, le maire de Saint-Benoît (la Commune finançant une partie du SDIS) a exprimé son soutien aux pompiers de Saint-Benoît : Bertho Audifax souhaite que les travaux de réhabilitation des locaux soient réalisés au plus vite. C’est pourquoi il demande "solennellement" au SDIS "de tenir ses promesses faites depuis longtemps aux pompiers" et de donner "des conditions décentes de vie et de travail aux hommes qui se dévouent pour la sécurité et la vie de nos concitoyens".
L’UR Est CGTR se dit satisfaite du soutien de la municipalité mais informe de la préparation d’une grève le 19 juillet prochain, si rien n’est fait.


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