Fillon répond aux précaires. Pas d’inquiétudes : Tout ira mieux demain !

26 février 2008

Réaction du Secrétaire général du SGPEN-CGTR, Patrick Corré, à la lettre de François Fillon, Premier ministre, à Paul Vergès, Président du Conseil régional.

Sollicité sur le dossier des contrats aidés de l’Éducation nationale par une demande conjointe des présidents de Région et du Département, François Fillon botte en touche en refusant de répondre aux revendications légitimes de la communauté éducative et des exécutifs locaux.

Il répète à l’envi que tout ira mieux demain, en prévoyant une belle embellie sur le marché du travail, compte tenu, souligne-t-il, du « remarquable » travail gouvernemental dans le domaine de la politique de l’emploi.

À en croire son communiqué, le volontarisme politique et la justesse des orientations du gouvernement auront prochainement raison du chômage massif que connaît La Réunion, puisque «  le nombre de demandeurs d’emploi baisse au rythme moyen annuel de 7%  ».

Dans 5 ans, il n’y a aura donc plus de chômeurs à La Réunion et nos collègues précaires seront tous reclassés dans le secteur marchand.

N’est-ce pas là une belle perspective ?

A l’évidence, François Fillon se moque du monde, des personnels mais aussi des élus réunionnais et, bien sûr, il n’apporte aucune réponse à la nécessité impérieuse de rattraper les nombreux postes titulaires manquants dans notre académie.

Il se vautre dans des satisfecit aussi infondés que ridicules qui fixent sa feuille de route pour La Réunion ; celle-ci à un nom : mépris.

La mobilisation n’est pas seulement une nécessité, elle est devenue un devoir collectif citoyen face aux insultes édulcorées et à la déstructuration du service public d’éducation.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus