Fin de la grève à la Fondation Père Favron

20 juillet 2007, par Edith Poulbassia

La grève a été peu suivie hier dans les établissements de la Fondation Père Favron. À peine une cinquantaine de salariés, selon l’intersyndicale. Réunis devant le foyer Albert Barbot à Saint-Pierre hier matin, les grévistes ont pu rencontrer le Directeur général, Christian Bonneau. Les syndicats n’ont pas obtenu satisfaction pour la première revendication, c’est-à-dire la possibilité de choisir entre les congés trimestriels ou une prime décentralisée. Toutefois, la grève s’est achevée hier midi. Une proposition de l’Intersyndicale va en effet être examinée par la Direction et une décision sera prise le 26 juillet. « Nous avons demandé à ce que la possibilité de choisir entre les congés trimestriels et la prime décentralisée soit expérimentée sur l’établissement Albert Barbot pendant une année et que l’on évalue ainsi les conséquences sur la prise en charges des résidents, le fonctionnement du foyer », affirme Henri Amogom-Poulé, porte-parole de l’intersyndicale. La Direction générale de la Fondation craint en effet les conséquences sur l’organisation des services et la qualité de prise en charges des personnes handicapées. La Convention collective ne prévoit d’ailleurs pas un choix entre les congés trimestriels et la prime décentralisée, à moins de signer un accord dérogatoire. L’un et l’autre sont actuellement applicables en fonction du type de foyer, selon qu’il s’agisse d’un établissement pour enfants handicapés (soumis aux congés scolaires) ou d’un établissement pour adultes handicapés.
Concernant la « suppression de la bonification compensatoire », la Direction a demandé à ce que tous les salariés concernés se fassent connaître. Il ne s’agissait, semble-t-il, que d’une erreur sur les fiches de paye. « La Direction a reconnu que la bonification doit apparaître de manière lisible sur les fiches de paye », raconte Henri Amogom-Poulé.
Enfin, la situation des salariés à temps partiel a été évoquée. « La Direction s’engage à favoriser l’accès à un emploi à plein temps, même au sein d’établissement en projet. Les salariés à temps partiel représentent des cas isolés, mais il faut s’en préoccuper. On ne peut pas laisser quelqu’un travailler à vie à temps partiel et se retrouver ensuite avec une faible retraite », conclut le syndicaliste.

Edith Poulbassia


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