Après une semaine de lutte

Fin du conflit à la SEPUR de Saint-André

24 mai 2013, par Céline Tabou

Une semaine après le début de la grève, le personnel de la SEPUR, chargé de la collecte des déchets à Saint-André et Salazie, la rencontre entre les grévistes et la direction aura permis d’aboutir à un protocole de fin de conflit.

Pierrot Ramsamy, délégué syndical CFDT, a expliqué à la presse que le personnel voulait « une augmentation d’1,6% des salaires, une augmentation d’un euro par jour de la prime casse-croûte, la revalorisation de la prime d’assiduité à 500 euros par an et le calcul des congés sur la période du 1er janvier au 31 décembre ».

Face aux revendications, le directeur de la SEPUR de La Réunion, Paul Delizy, a dénoncé « une grève illégale et injustifiée au sujet des heures supplémentaires » et des « demandes sont faramineuses ». En dépit de la grève, des collectes de déchets chez les particuliers ont été possibles dans certains secteurs de Saint-André et de Salazie. Les entreprises réquisitionnées par la CIREST, INOVEST et Nicollin, ont desservi le centre-ville de Saint-André et le quartier de Mille-Roches ainsi que les secteurs d’Hell-Bourg et de Salazie village.

Thomas Furia, syndicaliste CFDT, a indiqué « on va vers une sortie de la grève », lors d’un entretien téléphonique dans la journée du 23 mai. Négociant l’étalement des jours de grève, lors de l’appel, ce dernier a expliqué qu’ils étaient « partis sur la base de 1,06% pour les jours de grèves, qui seront pris soit sur les congés, soit sur des jours supplémentaires ». Concernant les salaires, ils seront augmentés progressivement sur l’année en deux fois à 0,7%.

Céline Tabou

Luttes pour l’emploi

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