
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Salaires dans la Fonction publique
10 décembre 2004
L’Union des fonctions publiques-CGTR exige l’ouverture de véritables négociations salariales. Diminution de la masse salariale, augmentation des cotisations de santé : les salariés estiment que la croissance ne profite qu’aux détenteurs de capitaux.
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Les affirmations sont pour le moins contradictoires. Dans le cadre des revalorisations salariales et du maintien du pouvoir d’achat des salariés de la Fonction publique, gouvernement et organisations syndicales n’ont pas du tout la même lecture.
D’un côté, le ministre Renaud Dutreil estime que le pouvoir d’achat d’"une feuille de paye moyenne" ne cesse d’augmenter, de l’autre, les organisations syndicales dénoncent "la stratégie mensongère du gouvernement" et son refus d’organiser de véritables négociations salariales.
Le premier désaccord entre les deux parties réside dans les instruments utilisés pour la mesure du pouvoir d’achat. Selon la CGTR, la feuille de paye moyenne évoquée par le ministre Dutreil est "purement virtuelle" car elle détourne des instruments de mesures théoriques.
Il se réfère en fait à la Rémunération moyenne des personnels en place (RMPP), résultat de la simple division de la masse salariale par le nombre de salariés. Attendu que par manque d’embauche, la masse salariale est en réduction constante, automatiquement, la RMPP affiche un “plus”.
L’Union des fonctions publiques-CGTR rappelle que le pouvoir d’achat ne peut être mesuré qu’à partir de la valeur du point d’indice, à savoir la multiplication entre le nombre de points correspondant à sa qualification et à sa carrière, et la valeur du point commune à l’ensemble des salariés de la Fonction publique.
Ne pas se référer à la valeur du point d’indice signifie, selon la CGTR, que l’évolution de carrière ne se traduirait plus par une évolution de salaire, mais par une compensation totale ou partielle de la perte du pouvoir d’achat qui s’évalue à 5,1% à la fin de l’année, soit plus d’un mois et demi de traitement (contre 5% en Métropole.)
À cette baisse du pouvoir d’achat s’ajoute une augmentation de la cotisation à la Caisse générale de sécurité sociale (-0,16% sur le pouvoir d’achat disponible) et des mutuelles. Partant de ce constat, la CGTR estime qu’"il est plus que normal que la prime de l’indemnité de vie chère ne soit pas supprimée", et que l’État l’assume.
Selon les organisations syndicales de la Fonction publique, le gouvernement tente de monter la population contre les agents de la Fonction publique, en menaçant d’une augmentation de 14 à 20% des impôts s’il devait répondre à leurs revendications de revalorisation salariale.
Pourtant, "il est possible d’augmenter les salaires", en permettant aux agents de la Fonction publique de bénéficier aussi de la croissance économique et plus uniquement aux détenteurs de capitaux. Proposer une réduction du nombre d’emplois pour augmenter les salaires est un "marché de dupes", alors qu’actuellement, emplois et salaires diminuent.
"C’est inacceptable au regard des besoins du service public, incohérent au regard de la situation de l’emploi, inconséquent au regard du rôle de l’emploi dans la croissance", dénonce ainsi l’Union des fonctions publiques-CGTR.
Parce qu’augmenter les salaires des fonctionnaires, comme ceux de l’ensemble des salariés, est "socialement juste" et "économiquement efficace", les salariés de la Fonction publique demandent : la revalorisation du point d’indice accompagnée d’un calendrier de revalorisation pour anticiper sur l’inflation à venir, la remise à niveau du pouvoir d’achat (soit une augmentation de 5%), le relèvement du minimum de rémunération et l’engagement d’une réforme de la grille et des carrières pour assurer le rattrapage, le maintien et la progression du pouvoir d’achat des pensions et retraites.
De plus en plus, l’évolution du salariat tend à une généralisation de la précarité au profit des exploitants qui ne font plus partager aux salariés les bénéfices de l’entreprise.
Estéfany
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