
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Tribune libre
8 octobre 2004
Axel Zettor, secrétaire général de l’UIR-CFDT, mise sur l’extension des 35 heures et la formation des salariés, pour arriver au plein emploi.
Menaces de délocalisations, augmenter son temps de travail ou perdre son emploi, tels sont les termes de l’odieux chantage exercé sur les salariés depuis quelques mois en France et dans certains États de l’Union européenne. Dans un environnement india-océanique où les travailleurs bénéficient peu, voire d’aucune protection sociale, les coûts de main d’œuvre sont de loin inférieurs à ce que nous connaissons à La Réunion.
On sait depuis longtemps qu’une partie du patronat n’a pas digéré la loi sur les 35 heures, qui s’avérait pourtant être une belle opportunité pour revoir l’organisation du travail et améliorer ainsi notre compétitivité. Mais la volonté de revanche semble plus forte que la construction intelligente d’un accord gagnant/gagnant. Des entreprises préfèrent s’engouffrer dans la brèche de la remise en cause de la RTT en menaçant de se délocaliser.
Pour l’UIR-CFDT, les possibilités d’assouplissement octroyées par la loi Fillon sont déjà largement suffisantes et permettent de négocier les aménagements nécessaires. Mais au moment où la croissance semble redémarrer, alors que le chômage bat toujours des records, il convient au contraire d’étendre les 35 heures aux milliers de salariés qui en sont aujourd’hui encore privés, ceux qui travaillent dans les entreprises de moins de 20 salariés. Il s’agit non seulement d’une mesure d’équité sociale, mais aussi d’un formidable levier pour la création des emplois qui nous manquent tant.
Cette mesure, accompagnée d’une mise en place rapide et loyale de la nouvelle loi sur la Formation professionnelle continue, peut doper la croissance qui s’amorce tout en nous préparant aux évolutions des techniques et des métiers.
Si la recherche du plein emploi est un objectif partagé, nous devons aussi être d’accord pour dire que ces emplois doivent être qualifiés, à forte valeur ajoutée et donc à haute rémunération. C’est bien à une société de plein emploi et de fort pouvoir d’achat que nous aspirons. Encore faut-il s’en donner les moyens.
Or, les emplois qualifiés, pour être pourvus, exigent une formation initiale, une formation supérieure, une formation professionnelle en tous points excellente. De la qualité de nos écoles, de l’université, dépend grandement notre capacité à faire face à l’avenir que nous voulons. C’en est même une condition impérative. C’est pourquoi la qualité et la performance de nos écoles doivent être un souci permanent, avec l’exigence de réussite pour la grande majorité.
En dehors des moyens indispensables qu’il convient de mobiliser pour atteindre cet objectif, c’est d’une prise de conscience collective de la nécessité de former massivement et qualitativement nos jeunes - et tous ceux qui sont déjà en activité - dont nous avons besoin.
Les salariés - à condition de savoir où ils vont - sont prêts à relever le défi des mutations technologiques, à faire des efforts d’adaptation rendus nécessaires par l’environnement économique. Mais c’est par le haut qu’ils veulent s’en sortir, pas en cherchant à s’aligner sur les moins-disants.
Pour l’UIR-CFDT, faire la course en tête, en partageant équitablement les résultats entre salariés et investisseurs, c’est construire un projet garant de l’avenir et de la cohésion sociale.
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