Santé et citoyenneté

Forum santé social sécurité au lycée Jean Hinglo

13 avril 2007

Pour la première fois, le lycée Jean Hinglo accueillait un Forum santé social sécurité. Dans le cadre de la Journée de l’engagement, cette initiative traduit deux missions importante de l’Éducation nationale : l’éducation à la santé et l’éducation à la citoyenneté.

Beau succès pour le premier Forum santé social sécurité organisé au lycée Jean Hinglo.

Beau succès hier matin pour le premier Forum santé social sécurité organisé au lycée Jean Hinglo. Environ 400 élèves de classes de seconde et de première année de BEP ont participé à des ateliers animés par huit institutions. Au programme : sensibilisation aux conduites addictives, information sur la sexualité, débat sur l’égalité des chances et prévention du suicide et de la délinquance. Des séances animées notamment par l’AROF, l’ANPA, l’ARPS, le CMPP, le Réso Oté, la PJJ et le Commissariat de police de la ville du Port.
Cette initiative est pilotée par Dominique Visa, infirmière, et Mehdi Dahmani, conseiller principal d’éducation. « Le premier objectif est un premier contact entre les élèves et les associations », notent-ils. « Au sujet de l’information sur la loi, les jeunes sont très demandeurs, c’est aussi le cas pour la prévention du suicide », souligne Dominique Visa. Quant à Mehdi Dahmani, il explique en substance qu’à travers cette action, les jeunes connaissent les associations de proximité, ils peuvent ensuite être motivé pour s’impliquer dans le monde associatif. De longue date, le lycée Jean Hinglo a tissé des liens avec des associations de proximité, toutes motivées par ce type d’action. Ces dernières interviennent sur les thématiques abordées lors de la matinée d’hier. Des interventions qui évoluent. Par exemple, Mehdi Dahmani note de plus en plus de grossesse et de fille-mère en seconde.
Pour les organisateurs, ce type de session pourrait avoir une place plus importante. Car comme le souligne Daniel Hoarau, intervenant de l’ANPA, les jeunes sont surtout demandeurs des conséquences immédiates des conduites addictives, pas sur l’impact d’infections chroniques à long terme.

M.M.


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