Appel à manifester le 5 décembre
France Travail Réunion : sous-effectif et privatisation rampante dénoncés par la FSU
26 novembre
La FSU Emploi Réunion alerte sur les défis à France Travail en 2025 : chômage de masse, emplois rares, formations inadaptées, agents en sous-effectif et externalisation croissante. Elle appelle à des moyens renforcés et à se mobiliser le 5 décembre contre la dégradation des services.
A France Travail, la FSU Emploi Réunion, par la voix de Gérard Léonard, tire la sonnette d’alarme. La situation à La Réunion reste préoccupante : le chômage de masse touche la population, et de nombreuses personnes vivent dans la précarité. La FSU Emploi Réunion appelle à la mobilisation dans les manifestations du 5 décembre.
Un chômage élevé et peu d’emplois adaptés
À La Réunion, même si l’économie bouge, les emplois de qualité sont rares. Beaucoup de demandeurs d’emploi font face à des difficultés comme l’illettrisme ou l’illectronisme, ce qui complique leur insertion professionnelle. De plus, les formations disponibles ne correspondent pas toujours aux besoins des entreprises, laissant un fossé entre les compétences des candidats et les offres d’emploi.
Selon la FSU, les agents de France Travail Réunion sont en sous-effectif, avec trop de dossiers à gérer. Cette surcharge de travail cause de la fatigue, des tensions avec les usagers et une hausse des incivilités, qu’elles soient en personne, par téléphone ou par mail. Le stress au travail conduit aussi à une augmentation des arrêts maladie.
Des tâches déléguées et des outils numériques qui inquiètent
La FSU critique également le transfert progressif de certaines missions à des entreprises privées, comme l’accompagnement des entreprises ou des demandeurs d’emploi. Par ailleurs, si les outils numériques et l’intelligence artificielle peuvent être utiles, ils ne doivent pas remplacer l’humain ou justifier une réduction du personnel.
Face à ces défis, la FSU demande des moyens supplémentaires pour améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi et préserver la santé des agents. Elle appelle aussi les employés à signer une pétition nationale contre la suppression de postes et à se mobiliser lors des manifestations prévues le 5 décembre.