Diminution des postes mis aux concours

FSU : ’un nouveau coup porté à l’avenir de l’école’

26 décembre 2005

L’annonce par le ministère de l’Éducation Nationale des postes mis aux concours en 2006, encore une fois sans concertation, est un nouveau coup porté à l’éducation nationale et s’apparente à une véritable provocation.
Le recul par rapport à l’année précédente est particulièrement sévère (moins 4.800 dans le second degré et 1.575 dans le 1er degré). Et quelles que soient les arguties et les estimations fumeuses destinées à masquer la réalité, un fait est indéniable : les départs à la retraite seront très loin d’être tous remplacés. Ainsi les suppressions de postes vont se poursuivre à l’avenir et l’écart avec les besoins va continuer à se creuser tandis que la précarité va s’accentuer pour nombre de personnels.
Ce choix éclaire toute la politique gouvernementale, depuis la loi Fillon jusqu’aux annonces sur les ZEP.
Le gouvernement, par une politique à courtes vues, sacrifie ainsi l’avenir du système éducatif en le privant de toute possibilité d’assurer les nécessaires améliorations et de lutter efficacement contre l’échec scolaire. Il sacrifie également l’avenir de milliers de jeunes diplômés menacés de chômage ou de précarité accrue. Au moment où l’on prétend mener une bataille pour l’emploi, l’Éducation Nationale amplifie une politique de “dégraissage” qui va à l’encontre de ce qui est nécessaire pour assurer la réussite de tous.
La FSU entend bien rencontrer rapidement ses partenaires syndicaux pour examiner les moyens d’une réponse syndicale.


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