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La FSU fait le bilan de la rentrée 2018
7 septembre 2018
La FSU 974 tenait hier sa conférence de presse de rentrée. Cette rentrée s’inscrit dans le cadre des réformes actuelles, notamment le chantier CAP22 dont l’objectif final est bien la réduction des moyens dans tous les secteurs de la fonction publique.
Dans la Fonction Publique territoriale, Le SNUTER FSU dénonce une rentrée sociale catastrophique dans toutes les collectivités. Suppression d’emplois, non renouvellement de contrats, 1 départ sur deux à la retraite non remplacé. Tout cela entraine une surcharge de travail pour les personnels techniques et administratifs. Un des exemples les plus représentatif est le cas des ATSEM. En effet, ces personnels, déjà non formés et avec un statut précaire doivent dorénavant assurer en plus de leur mission, la surveillance des élèves, le nettoyage, et le service de restauration !
Le SNUTER FSU 974 dénonce la privatisation des services publics d’entretien dans les collèges via la création d’un SPL (Service Publique d’Entretien) dont l’objectif n’est autre que de précariser davantage les agents et de mettre fin au statut des agents techniques travaillant dans les collèges.
De façon générale, les personnels mis à disposition par les collectivités pour l’entretien des établissements est en diminution notamment du fait de la baisse des contrats aidés. Ceci entraine des problèmes de fonctionnement dans la plupart des collèges et lycées. Constat partagé par l’ensemble des syndicats de la FSU.
Enfin, dans les lycées, l’intervention du SNUTER FSU a permis la sauvegarde d’un grand nombre d’agents contractuels ainsi que la garantie d’un renouvellement de contrat avant décembre.
Dans un contexte réunionnais explosif au sein des collectivités, le SNUTER FSU Réunion se bat au quotidien contre les bas salaires, la souffrance au travail et pour garantir les droits des agents.
Dans le premier degré, le SNUipp-FSU Réunion dénonce un manque de moyens humains dans les écoles accentué par la suppression des contrats aidés. L’une des conséquences est qu’aujourd’hui, 70 % des collègues directeurs et directrices n’ont plus de secrétariat.
Les AESH (personnels accompagnant des élèves en situation de handicap) sont actuellement mutualisés et accompagnent parfois/souvent plusieurs élèves. Près de 200 élèves sont toujours en attente d’un accompagnant.
La création des CP et CE1 à 12 (à La Réunion CP et CE1 à 14) se fait au détriment des autres classes de l’école primaire. Parmi elles, un grand nombre sont en sur-effectifs à plus de 30 élèves !
La FSU 974 demande que la Réunion soit entièrement classée Education Prioritaire de la maternelle aux lycées, compte tenu des difficultés sociales et économiques locales qui touchent la jeunesse réunionnaise.
Enfin, Le SNUipp-FSU 974 dénonce les fermetures de classes après la rentrée scolaire qui entraine des perturbations chez les élèves et dans le fonctionnement des écoles.
Dans le second degré, si le rectorat se félicite d’une rentrée de qualité, le constat que font les syndicats de la FSU Réunion(SNES FSU / SNUEP FSU / SNEP FSU) est plus mitigé. En effet s’il y a très peu de problème au niveau de la présence des enseignants, c’est uniquement dû à l’utilisation massive de personnels non titulaires et à l’augmentation des effectifs par classe notamment dans les secondes générales
Tout ne se déroule pas aussi bien que le prétend le rectorat. Par exemple, dans la zone du Tampon, une soixantaine d’élèves n’avait pas d’affectation en 6e à la rentrée. Autre exemple, l’antenne du CIO à Saint-Joseph reste dysfonctionnelle faute de moyens matériels et humains.
D’autre part le changement de programme pour le collège en mathématiques, Français et enseignement moral et civique, pendant nos vacances d’hiver et applicable dès cette rentrée, sans réelle préparation ni accompagnement est révélateur de l’aveuglement du ministère.
Finalement comme ne pas évoquer la future réforme des lycées et l’impréparation du ministère qui l’accompagne. Cette année, les élèves de 2nde vont devoir se positionner sur des matières sans contenu voire sans discipline d’appui connue. Les conséquences évidentes de cette réforme vont dans le sens caché voulu par cette réforme : développer l’auto-censure des élèves issus des classes sociales défavorisées afin de les écarter des formations du supérieur les plus valorisées. bien entendu ceci va s’accompagner de nombreuses suppressions de postes et d’une dégradation importante des conditions de travail avec pour conséquence la diminution de la qualité de l’enseignement dispensé.
Depuis plus d’un an, le ministre de l’Éducation nationale a beaucoup « communiqué » autour de la voie professionnelle : prétendue seconde priorité de son mandat, la « revalorisation » à venir des 2 systèmes en même temps (scolaire et apprentissage), l’estime forte pour les enseignant·es, les jeunes au cœur des réformes, etc. En réalité, seul l’apprentissage a profité de ses largesses et de celles du gouvernement. Ce sont les exigences et les revendications passéistes des organisations patronales, MEDEF en tête, qui ont bénéficié de l’écoute attentive du ministre.
Ce sont elles qui sont sur les rails pour les 3 ans à venir : un véritable recul est en marche. Le SNUEP-FSU considère que le gouvernement procède à la destruction du modèle français qui permettait l’égale dignité des voies de formation par la formation sous statut scolaire.
Dans notre académie, la rentrée est marquée par la récurrence des problèmes d’orientation des élèves vers le lycée professionnel. Les affectations font apparaître des situations parfois invraisemblables : selon les sections, beaucoup ne sont pas motivés par les formations qui leur sont proposées, un certain nombre ont un état de santé qui ne leur permet pas de suivre la formation (il serait souhaitable que ce soit connu avant l’entrée en formation car le changement de section est parfois très long et l’élève ne peut suivre les heures nombreuses d’enseignement professionnel),…
Par ailleurs, de nombreux jeunes en situation de handicap sont orientés vers le lycée professionnel : malheureusement, les conditions de leur accueil ne sont pas toujours favorables car la formation des enseignants ne suit pas, les AESH ne sont pas toujours présents dès la rentrée, l’information sur chaque situation pas toujours relayée… l’insertion de ces jeunes dans les classes n’est pas aisée et met les enseignants parfois en grande difficulté. Nous le dénonçons.
Les réformes déjà appliquées ont entraîné ces dernières années une lente mais inexorable dégradation des conditions d’enseignement et de travail des personnels sans améliorer celles des élèves. Le malaise est grand chez les PLP qui se sentent inutiles trop souvent, pas écoutés, méprisés… C’est avec appréhension qu’ils voient arriver les nouvelles car elles vont encore accentuer les difficultés actuellement rencontrées.
Le SNEP FSU Réunion dénonce l’augmentation du cout de la licence UNSS décidé par la direction nationale contre l’avis des élus du SNEP.
Alors que le sport scolaire permet à 20000 jeunes réunionnais de pratiquer de nombreuses activités physiques et sportives pour une somme modique, le SNEP FSU Réunion considère cette augmentation de manière très négative compte tenu du contexte social de notre département et demande son annulation.
Pour conclure sur le second degré il faut signaler certaines filières du supérieur, notamment parmi les BTS, dont les effectifs n’étaient pas stabilisés, avec des sous-effectifs de nouveaux étudiants arrivant ou partant, empêchant une rentrée sereine.
Le SNESUP FSU Réunion relate que les capacités d’accueil mises en place pour la rentrée 2018 (en relation avec la plateforme Parcoursup) ont été largement dépassées pour certaines composantes, notamment à l’UFR Santé. Néanmoins, si la rentrée semble bien se dérouler pour le moment c’est surtout grâce à l’implication de l’ensemble des personnels de l’université qui agit en responsabilité, au-delà de ses obligations, en mettant toutes ses compétences au service des étudiants. Il est encore trop tôt pour juger de la réussite de cette rentrée et beaucoup trop tôt pour préjuger de la réussite des étudiants dans ce nouveau dispositif (incluant les parcours adaptés).
Si tout se déroule sans remous majeurs, jusqu’à présent, des motifs d’inquiétude persistent.
L’annulation de la campagne emploi (même si ponctuellement des contractuel.le.s vont les suppléer), la trajectoire financière de l’établissement (dont le Conseil d’administration n’a pour l’instant ni voté le budget rectificatif, ni eu de débat d’orientation budgétaire, prévu normalement en juin), le turn-over au sein de l’équipe présidentielle (plusieurs démissions successives), les difficultés à définir un projet politique partagé (boycott des instances par de nombreux élu.e.s)… sont autant de sources d’inquiétudes et incertitudes pour l’avenir proche de l’université.
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