Pour de meilleures conditions de travail et une hausse des salaires de 500 euros par mois

Grève à la CANE : « La lutte de nos camarades nous concerne tous », déclare la CGTR Commerce

17 mai 2022

Les travailleurs du groupe CANE sont en grève depuis le 10 mai. Cela concerne le siège à Saint-André, l’atelier à Saint-Pierre ainsi que les magasins Gamm Vert de Saint-André, Sainte-Suzanne, Sainte-Rose et Salazie. Hier à Ravine Creuse, la CGTR Commerce a organisé un rassemblement de solidarité au piquet de grève.

La grève à la Coopérative agricole du Nord-Est (CANE) rappelle les difficultés du dialogue social à La Réunion. Le contexte de chômage massif est un atout pour l’intransigeance patronale. Ce manque de dialogue social a poussé les travailleurs de la CANE à utiliser le moyen d’action ultime pour se faire entendre, ils sont en grève. Hier, ils ont bénéficié du soutien réaffirmé de la CGTR Commerce, qui a manifesté sa solidarité au piquet de grève.

« Nombreux licenciements »

Dans un communiqué, la CGTR Commerce explique les raisons de cette grève.
« Depuis des mois, avec l’arrivée d’un nouveau directeur, ils font face à une volonté de leur Direction de démolir tous les acquis des travailleurs, à une gestion catastrophique dont pâtissent non seulement les salariés, mais aussi les adhérents à cette coopérative », explique le syndicat. « Des dizaines d’emplois ont de fait été supprimés suite aux démissions, aux ruptures Conventionnelles montées de toute pièce par la direction, mais aussi suite à de nombreux licenciements de camarades malades, poussés à bout, « pour cause de perturbation du Fonctionnement des services » et de certains élu(e)s CGTR du CSE, dont sa secrétaire, alors même que la Direction du Travail n’a pas donné son accord ! »
« Face à ces patrons charognard qui démolissent la vie des travailleurs, nous devons resserrer les rangs et montrer notre solidarité avec les nôtres ! », explique le syndicat dirigé par Georges Caro. « La lutte de nos camarades contre les pressions, contre les humiliations quotidiennes, contre les licenciements, nous concerne tous ».

Revendications

Voici les revendications :
« Augmentation de salaire 500 euros/salariés. Transformation des intérimaires en CDI à temps plein Personnel en sous-effectif Non-respect des contrats de travail Non-respect des salariés Mauvaise organisation et gérance de l’entreprise Mauvais climats sociaux dans l’entreprise suite à la mauvaise organisation et la mauvaise gérance. Une direction arrogante Arrêt des licenciements et sans motifs réels et sérieux Arrêt de la politique de casse des avantages acquis Accident travail, arrêt maladie, Burn-out suite aux pressions de la direction. Transparence sur la situation stratégique, économique et financière, politique sociale de l’entreprise. Respect du dialogue social. Respect du CSE. Respect du code du travail. Organigramme du groupe CANE. Prime d’ancienneté. Primes de retraite ».

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