Haro dsi bann z’om politik rényoné !
20 zanvié, sanmMézami si zot i rouv zot radio, mwin lé sirésèrtin zot va antann bann kouplé tradissyonèl dsi bann z’om politik. Aparaman, si mi antan bien, sé (…)
Halte à la casse du service public
5 décembre 2024, par
Le 5 décembre 2024, plusieurs syndicats réunionnais appellent à une grève générale et à des manifestations dans l’île. Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement national dénonçant des mesures gouvernementales contre le service public et pour améliorer les conditions de travail. Le service public est un moyen de lutter contre les inégalités. Il constitue une cible de choix pour les gouvernements qui mènent une politique au service de la classe la plus riche, dont des membres refusent de contribuer financièrement à la société qui leur permet de mener un train de vie hors-sol.
Des organisations telles que la CGTR la FSU, et Solidaires figurent parmi les principales initiatrices de l’appel à la grève et à la manifestation ce 5 décembre à La Réunion. Cette mobilisation s’inscrit dans un cadre intersyndical national regroupant la CGT, la CFDT, l’UNSA, et la FA-FP notamment.
Les revendications portent sur plusieurs aspects, notamment :
La lutte contre les suppressions de postes : Avec des réductions budgétaires significatives, des milliers de postes sont menacés à l’échelle de la République. Ceci aura des conséquences importantes à La Réunion.
La défense des conditions de travail des fonctionnaires : les syndicats dénoncent l’allongement des délais de carence pour les arrêts maladie (passant de 1 à 3 jours) et la diminution de l’indemnisation des arrêts à 90 % du salaire contre 100 % auparavant.
L’amélioration des salaires : Le gel des rémunérations dans la fonction publique constitue une perte de pouvoir d’achat, particulièrement dans des zones où le coût de la vie est élevé. Même avec la surrémunération de 53 % pour les titulaires, les fins de mois peuvent être difficiles. Elles le sont encore plus pour les agents non-titulaires payés au SMIC sans surrémunération.
Le maintien de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat), un dispositif de compensation financière que le gouvernement envisage de supprimer.
À La Réunion, des rassemblements auront lieu à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Ce mouvement vise à alerter l’opinion publique sur la dégradation des services publics et à faire pression sur le gouvernement pour revoir ses politiques.
Dans un territoire où les inégalités sociales sont déjà marquées, ces mesures risquent d’amplifier les difficultés rencontrées par la population. Les syndicats s’opposent à la politique de classe du gouvernement qui vise à favoriser les plus riches qui préfèrent recourir au privé qu’aux services publics, notamment dans la santé et l’éducation.
Les syndicats espèrent mobiliser largement afin de faire entendre leur voix, tant à Paris qu’à La Réunion.
M.M.
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In kozman pou la route
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