
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
La CGTR Ports et Docks dénonce le recours abusif au travail occasionnel sur les quais
14 mars 2015, par
Au cours d’une conférence de presse, la fédération CGTR Ports et Docks a tenu à informer la population de la situation de plus en plus alarmante des dockers.
Les choses pourraient changer pour la profession de dockers, annonce la CGTR Ports et Docks. Lundi 16 mars, la CGT Ports et Docks sera au Ministère des transports, afin de demander de faire une loi à partir du rapport de Martine Bonny sur la définition de la profession d’ouvrier docker et les conditions de recours par les entreprises de manutention.
Après plusieurs années de lutte dans les années 1990, la fédération CGTR Ports et Docks est parvenue à obtenir un accord en 1994, permettant de mensualiser l’emploi des dockers. Mais, désormais, les acconiers veulent une réactualisation de cet accord, en raison de son ancienneté.
Danio Ricquebourg, secrétaire général de la CGTR Ports et Docks, a dénoncé la mauvaise foi des acconiers, qui souhaitent “réactualiser” cet accord, alors qu’il n’a été appliqué « qu’une seule fois », de l’aveu même de Jean Brac de la Perrière, président du syndicat des acconiers et patron de SGM. Cette affirmation est d’ailleurs mentionnée dans les procès verbaux de discussions en 2013 et 2014.
Ne souhaitant pas appliquer l’accord, « les patrons ne font plus de licenciement, mais des départs volontaires », a déploré le syndicaliste, pour qui les dockers permanents sont poussés à la porte pour être remplacés par des dockers occasionnels, voir des travailleurs intermittents, sans réelle compétence pour le métier.
D’ailleurs, le paradoxe pour la fédération est que « d’un côté, ils disent qu’il y a trop d’ouvriers, ils ne peuvent donc pas faire de plan de licenciement économique, mais ils renvoient les permanents (sous forme de départ volontaire, NDLR). De l’autre, il y a un manque d’effectif, alors ils embauchent des dockers occasionnels ». Cette situation mainte fois dénoncée est devenue insoutenable pour les dockers, qui dénoncent la volonté de « faire du nettoyage » de la part de certains acconiers.
Pour les syndicalistes de la CGTR Port et Docks, la précarisation de l’emploi vient de la non application de l’accord de 1994, qui devait limiter les embauches occasionnelles et permettre de pérenniser l’emploi des dockers. Cependant auparavant l’accord « limitait à 220 dockers occasionnels sur le Port pour faire face au manque d’effectif, mais aujourd’hui il y en a plus de 500 », a expliqué Danio Ricquebourg.
Le syndicaliste a dénoncé la précarisation de l’emploi chez les dockers et l’absence de dialogue au sein des comités d’entreprise. En effet, les employés des sociétés SGM, SOMACOM, SAMR, prennent connaissance des stratégies de leurs entreprises dans les médias. « Au lieu de s’adresser aux médias, aux représentants du gouvernement et à la direction du travail, ils devraient s’adresser à leurs employés », a déploré Danio Ricquebourg qui attend des explications de la part des patrons.
En plus du non-respect de l’accord de 1994, « la convention collective a été violée ». En effet, celle-ci mentionne qu’il est possible d’embaucher de « la main d’œuvre d’appoint en cas d’insuffisance de dockers professionnels », toutefois « les dockers occasionnels n’ont pas à travailler durablement sur les quais », a précisé le syndicaliste.
Ce dernier a tenu à rappeler les mauvaises conditions de travail des dockers, qui font les « 3 shifts ». Ainsi certains d’entre eux « débutent leur journée à 7H, pour terminer à 3H du matin et reprendre à 7H ». Alors que la durée de travail quotidienne est de 10H et que le temps de repos pour un docker doit être de 11H, « on voit que les dockers travaillent dans l’illégalité ».
Alors que le Port Réunion se modernise, « il faut mettre les moyens » humains pour permettre aux dockers de faire les « 3 shifts », assuré Danio Ricquebourg, qui espère que « l’effectif permanent sera renforcé et que les occasionnels viennent en cas d’un surcroit de trafic ».
Dans un tel contexte, les syndicalistes attendent beaucoup du rapport de Martine Bonny, qui présente ses conclusions et préconisations concernant le régime d’emploi des ouvriers dockers. Cette dernière préconise de clarifier la définition de la profession d’ouvrier docker ainsi que ses conditions de recours par les entreprises de manutention.
Mais le point qui intéresse le plus les dockers réunionnais est la volonté de Martine Bonny de mettre en place une charte nationale concernant les nouvelles implantations industrielles sur les places portuaires. Cette charte, signée par les organisations professionnelles patronales et les organisations syndicales, comporte des engagements réciproques et explicites en termes de fiabilité et de compétitivité des approvisionnements et des expéditions par voie maritime.
Lundi 16 mars, « les camarades de la CGT Ports et Docks vont se rendre au Ministère des transports afin de demander qu’un député prenne ce rapport pour en faire une loi, avant la fin du premier trimestre 2015 ». Un rendez-vous attendu et soutenu par la fédération réunionnaise, qui s’est dit “solidaire” et « vigilante parce qu’on n’a aucune garantie, le gouvernement n’est pas à un reniement près ».
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