
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Un militant de l’unité syndicale nous a quittés
6 janvier 2021, par
La recherche de l’unité syndicale était une constante pour le dirigeant de la CGTR qu’était Ivan Hoareau. Samedi prochain, « Témoignages » lui consacrera un numéro spécial.
L’hommage syndical rendu samedi dernier à Ivan Hoareau à l’occasion de ses obsèques a été marqué par un large rassemblement. En tant que secrétaire général de la CGTR, Ivan Hoareau n’eut de cesse à œuvrer pour l’unité syndicale. C’est en effet quand les syndicats réalisent l’union sur l’essentiel que la population peut bénéficier d’importantes avancées.
Rappelons qu’en 1945, quand La Réunion était un des pays les plus pauvres du monde, où la malnutrition et le paludisme provoquait un taux de mortalité infantile record, les syndicats se sont rassemblés autour de la CGT et de la Ligue des Droits de l’Homme pour créer le Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS). Le CRADS permit à La Réunion d’élire deux députés qui étaient des dirigeants syndicaux : Léon de Lépervanche et Raymond Vergès. Ils portaient la revendication d’abolition du statut colonial afin de libérer le peuple de la misère par la Loi d’égalité afin d’obtenir la pleine citoyenneté, et les droits sociaux découlant des luttes du Front populaire et du Comité national de la Résistance. Ce combat initié avant la Seconde guerre mondiale par les syndicats fut concrétisé par la loi du 19 mars 1946 abolissant le statut colonial. Depuis en droit français, les Réunionnais sont des citoyens à part entière de la République. Cette conquête permit d’aboutir à l’égalité sociale 50 ans de combats plus tard.
Au cours du mandat d’Ivan Hoareau à la tête de la CGTR, la recherche de la construction d’une Intersyndicale était une préoccupation constante. Ceci fut réalisé à plusieurs reprises. Parmi ces réussites, retenons le COSPAR en 2009. L’unité syndicale alliée au rassemblement des partis progressistes rappela au peuple réunionnais que quand il passe à l’action, il est bien difficile de lui résister. C’est ainsi que des revendications qui étaient jugées irréalisables par la classe dominante devinrent une réalité sous la pression de manifestations regroupant plusieurs dizaines de milliers de Réunionnais.
Le COSPAR permit d’obtenir le RSTA et une prime qui donnait 150 euros de plus aux travailleurs payés au SMIC. Il obligea le préfet à arrêter une baisse significative des prix du gaz et des carburants et au gel de ces prix pendant 6 mois. Il contraint la grande distribution à des baisses de plus de 10 % sur plus de 200 produits de grande consommation.
Avec la moitié des travailleurs au chômage ou dans la précarité, le système capitaliste pousse les salariés à une productivité record tout en utilisant le chômage pour faire pression à la baisse sur les salaires. C’est dans ces conditions difficiles que les syndicats doivent mener la bataille. En choisissant de cibler ses attaques sur les organisations de travailleurs, le gouvernement a bien compris que les syndicats sont le rempart à abattre pour ensuite dérouler la politique ultra-capitaliste expérimentée sous le Chili de la dictature Pinochet, puis qui a ravagé des pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni.
Ivan Hoareau était un observateur attentif de cette stratégie mise en œuvre à l’échelon mondial par l’internationale du patronat. Ses interventions concluant les manifestations ne manquaient pas de rappeler aux camarades l’importance des forces qui structurent les luttes planétaires, et par conséquent de la solidarité internationale.
Samedi prochain, « Témoignages » consacrera donc un numéro spécial en hommage à Ivan Hoareau, un dirigeant qui sut faire fructifier l’héritage légué par ses prédécesseurs : Fabien Lanave, Bruny Payet et Georges-Marie Lépinay.
M.M.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)