
Mal-do-mèr dann sarèt
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9e Congrès de l’UFR : discours de la présidente de l’Union des femmes réunionnaises
8 avril 2019, par
Huguette Bello, présidente de l’UFR, a conclu le congrès marquant le 60e anniversaire de l’Union des femmes réunionnaises.
La présidente de l’UFR a d’abord salué la présence d’Olivier Teinturier, sous-préfet de Saint-Paul, premier représentant de l’État à participer à un congrès de l’UFR. Huguette Bello a également souligné la présence d’une délégation du PCR, « compagnon de route » qui porte des revendications convergentes, puis de la France Insoumise, puis des syndicats dont la CGTR, avec notamment son ancien secrétaire général, Georges-Marie Lépinay.
Elle a rappelé que dans la société réunionnaise, les femmes ont été les premières à protester contre l’esclavage. « Les trois premières Réunionnaises d’origine malgache se sont enfuies tout de suite, se comportant en êtres libres ».
Fondée en 1958, l’UFR est une des plus anciennes organisations de La Réunion, constata-t-elle, marquée par l’empreinte de militantes.
Huguette Bello rendit d’abord hommage à Gabrielle Broque Barret, épouse d’Adrien Barret, premier sénateur communiste de La Réunion, qui fut à l’initiative de la création à La Réunion d’une section de l’Union des femmes de France. Elle salua Isnelle Amelin, première secrétaire générale de l’UFR ; Odette Mofy ; Sylvie Laugier ; Jeanne Le Toullec ; Eloïse Lépinay ; Alice Péverelly « première directrice d’un journal » ; Claudine Saramito ; Marguerite Ivoula ; Laurence Vergès ; Aliette Gauvin ; Clélie Gamalaya ; Isnelda Grondin.
Parmi les combats de ces 60 dernières années, la présidente de l’UFR rappela la manifestation du 8 mars 1974, célébration de la Journée des droits des femmes mais aussi mobilisation contre la hausse du prix du riz. Elle insista sur la lutte pour la parité en politique, avec la pétition lancée en 1993, 8 ans avant la promulgation de la loi.
Huguette Bello montra également l’importance que l’UFR soit un vivier pour que les femmes se lancent en politique, et ainsi soient actrices des décisions.
La présidente de l’UFR revint sur les violences faites aux femmes, avec la proposition de loi-cadre. Un texte analogue a été adopté en Espagne sous le gouvernement Zapatero. Il permet de dégager un budget de 800 millions d’euros pour une grande cause nationale, avec des tribunaux spécialisés dotés de prérogatives supplémentaires. L’ Etat peut ainsi porter plainte à la place de la victime de violences. En Espagne, l’instruction d’une affaire est bouclée en 72 heures, et le procès se tient au bout de deux semaines. Ici, les délais sont beaucoup plus long, avec plus de 300 jours pour la tenue d’un procès.
Le budget consacré par la France à la lutte contre les violences faites aux femmes reste insuffisant, expliqua Huguette Bello, 170 millions d’euros alors qu’il en faudrait plus d’un milliard, tandis que les violences faites aux femmes coûtent chaque année 3,6 milliards d’euros. « Si l’État ne peut pas protéger sa population, il est en faute. Les violences contre les femmes sont un fait politique, une affaire d’État », ajouta Huguette Bello.
La présidente de l’UFR déplora également que la santé et l’éducation sont considérées par le gouvernement comme des « dépenses ordinaires ».
Pour l’UFR, l’emploi reste une préoccupation constante ainsi que la lutte contre les inégalités dans un pays où 118.000 enfants vivent dans une famille pauvre. L’inégalités des salaires reste bien présente, avec 25 % de moins en moyenne pour les femmes, à travail égal avec les hommes.
« Les femmes sont des vigies de la civilisation », ajouta Huguette Bello, qui souligne l’importance de « faire de l’UFR un lieu où l’on retrouve des repères perdus », afin d’apprendre à résister à la pression du monde moderne, « résister à ce qui peut nous détruire ». Et Huguette Bello de conclure, appelant à « mettre en commun le meilleur de notre générosité ».
M.M.
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