Paul Luigi décoré de la médaille CGTR PTT

’Il a mené toutes les luttes à nos côtés’

19 juillet 2005

Hier matin à Saint-Denis, une délégation de la CGTR PTT a rendu visite à leur ami retraité des PTT, Paul Luigi. Au cours de cette rencontre, il a reçu la médaille de la CGT.

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D’origine corse, Paul Luigi n’est pas un homme compliqué. Il aime aussi bien la Haute-Corse que La Réunion. Ici, il a trouvé l’âme sœur. Du haut de leur tour, le couple vit des moments paisibles. Hier en fin de matinée, le calme de la maison a été perturbé par la venue de représentants de la CGTR PTT. Harry Delannay, Jean Ivoula, Christian Ivoula, Jean-Marc Clain et Dominique Meunier de la CGTR PTT l’ont décoré de “la médaille de la CGT”. Ce geste simple résume les années de luttes de ce militant "pour la défense des droits des travailleurs". Aux PTT, il a exercé successivement "le métier de préposé, puis préposé chef, ensuite de convoyeur et d’agent d’exploitation". Depuis 1974, il est retraité et jusqu’à aujourd’hui, "il est à jour de ses cotisations", précise Harry Delannay.

"Ce sont ceux qui luttent qui vivent"

"Ta grande fidélité à notre organisation nous trace le chemin pour poursuivre la lutte syndicale. La politique ultra-libérale du pouvoir actuel remet en cause beaucoup de nos acquis. Nous-mêmes retraités, nous voyons nos retraites baisser, nos pensions subissent de grosses pertes. Comment ne pas se révolter contre la misère subie par des milliers de retraités ? Après avoir travaillé pendant plusieurs années, ils se retrouvent pour beaucoup avec le minimum vieillesse. Plus que jamais, notre lutte est une lutte d’ensemble. Nous sommes persuadés que ta fidélité à notre syndicat nous donnera encore plus de force, pour la bataille du renforcement de la CGTR PTT, une valeur sûre pour notre avenir. Comme le disait Victor Hugo : “Ce sont ceux qui luttent qui vivent”, nous luttons", continue Jean Ivoula.
Ce geste, le couple Luigi ne l’oubliera pas. Il le racontera à ses enfants et petits-enfants en visite dans l’île prochainement. Une autre occasion pour s’habiller de la cravate et sabler le champagne, en toute modération.

Jean-Fabrice Nativel


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