Demain, grève du personnel non-enseignant de l’Éducation nationale et manifestation devant le Rectorat

Il faut agir maintenant !

22 août 2005

Sous la signature de son secrétaire académique, Christian Picard, l’Union nationale des techniciens et ouvriers de services (UNATOS-FSU) a publié un communiqué expliquant les raisons de la grève et de la manifestation qui se dérouleront demain à l’appel de ce syndicat et du Syndicat général des personnels de l’Éducation nationale (SGPEN-CGTR). On lira ce communiqué ci-après. L’intertitre est de “Témoigages”.

"La précarité touche tous les salariés, mais comment admettre cette situation lorsque l’État est l’employeur.
Les décisions prises par le gouvernement n’ont fait qu’augmenter le nombre de non titulaires, et le taux de chômage.
Normalement, un non-titulaire est recruté pour répondre à un besoin occasionnel, mais la réalité est que l’ensemble des personnels recrutés correspond à un besoin permanent, les CES, CEC se substituent à des emplois de fonctionnaires. On voit bien là aussi le désengagement de l’État.
Il est quasiment impossible aujourd’hui qu’un établissement de notre académie puisse fonctionner sans ces personnels précaires, dont les conditions ne cessent de s’aggraver alors qu’ils font de leur mieux pour répondre aux missions qui leur sont confiées.
La même situation attend nos collègues contractuels ; dès janvier 2005, notre employeur ne sera plus le Rectorat (l’État), dès lors les contrats cesseront de fait. Il faudra alors se tourner vers les collectivités, mais pourront-elles faire face à cette masse énorme qu’est le transfert des TOS, CES, CEC, Contractuels...

Pour l’avenir des personnels précaires et de nos enfants

Je ne pense pas que nos camarades précaires qui sont dans l’enseignement soient épargnés non plus, puisque dès la rentrée, le chef d’établissement, après avoir mis en place un Conseil pédagogique, décidera du remplacement des enseignants absents par... des enseignants présents... qu’ils soient d’accord ou pas ou qu’ils enseignent la même matière ou pas.
Cette situation n’a que trop perduré, il faut agir maintenant et de façon ferme pour que de véritables plans d’embauche soient mis en place par le gouvernement de Villepin.
Mardi 23 août, ensemble, allons exprimer notre mécontentement et nos inquiétudes et exiger que des mesures d’urgences soient prises pour l’avenir des personnels précaires et pour l’avenir de nos enfants..."

Christian Picard,
secrétaire académique de l’UNATOS


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