Grève des Précaires de l’Éducation nationale devant le rectorat

’Il faut un plan Marshall de rattrapage des effectifs ! ’

31 janvier 2006

Hier, plus d’une centaine de précaires de l’Éducation nationale se sont retrouvés devant le Rectorat, avenue Georges Brassens. Seul but : faire reculer la précarité au sein de l’Éducation nationale.

À quelques jours de la grève du 2 février, les Précaires de l’Éducation nationale ont pris les devants, en tentant de faire entendre raison au recteur sur 4 points bien précis. D’abord, ils demandent que les 230 CIA dépendants du Département soient intégrés à l’Éducation nationale, tout comme les 558 CES et CEC qui ont repris leur fonction depuis ce mois de janvier. Toutefois, pour ces derniers, Christian Picard (UNATOS-FSU) déclare qu’il importe de réfléchir d’ores et déjà à "un plan d’intégration, via un concours interne et réservé". "Sachant qu’il manque 1.000 Techniciens et ouvriers de service (TOS) pour nos établissements, mieux vaut intégrer ceux qui connaissent le métier et qui travaillent déjà", précise-t-il, et de continuer : "cela pourrait résoudre d’une pierre deux coups le problème de la précarité dans l’Éducation nationale, et celui du rattrapage des effectifs".
En ce qui concerne les contractuels de service, si l’UNATOS-FSU et le SGPEN-CGTR se félicitent du réemploi d’une quarantaine d’entre eux, les 2 organisations syndicales indiquent qu’elles resteront sur le terrain de la lutte pour que "tous soient intégrés, d’autant que nous savons qu’il manque du personnel", indique Christian Picard. Cela rejoint la position de Patrick Corré (SGPEN-CGTR) qui note par ailleurs qu’il prime d’avoir un véritable plan Marshall de rattrapage des effectifs, qui passe forcément par l’embauche pérenne, et non plus au goutte-à-goutte, des personnels précaires de l’Éducation nationale. Le recteur Paul Canioni a promis de porter l’affaire à Paris. Comme les autres recteurs ?

Bbj


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